Présidentielle russe

Les sondages suggèrent la « continuité »



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Près de 110 millions d'électeurs russes iront, dimanche 18 mars aux urnes, pour élire leur président. Huit candidats dont une femme se disputent le fauteuil du Kremlin (siège de la présidence russe), mais tout porte à croire que le peuple russe a déjà choisi son candidat, en l'occurrence Vladimir Poutine qui est la tête de la Fédération de Russie depuis 18 ans. On ne choisit pas Poutine pour le plaisir mais pour le travail accompli par cet ex agent du KGB, qui a réussi à rendre à la Russie « son lustre d'antan ».


A vingt quatre heures du premier tour des élections présidentielles auxquelles participent huit candidats, le Centre panrusse d'étude de l'opinion publique a publié les résultats d'un sondage sur les intentions de vote et un « anti-classement » de ceux qui brigueront le 18 mars le fauteuil présidentiel pour les 6 années à venir. D'après les résultats d'un sondage dévoilés le 12 mars, soit six jours avant la tenue du premier tour de l'élection présidentielle, par le Centre panrusse d'étude de l'opinion publique VTsIOM, c'est la candidate « contre tous », Ksénia Sobtchak, qui arrive en tête de l'« anti-classement ». À la question de savoir pour quel candidat les personnes interrogées par le VTsIOM ne voteraient en aucun cas, 82% des sondés ont donné le nom de la candidate du parti Initiative citoyenne.

Affiche des candidats en lice pour la présidentielle 2018


Vient ensuite son principal « adversaire » Vladimir Jirinovski, candidat du Parti libéral démocrate (LDPR), évoqué par 36% des sondés. Pour rappel, les débats télévisés ont été marqués ces deux dernières semaines par plusieurs prises de bec entre ces deux candidats. Crédité de 33% d'anti-voix, Grigori Iavlinski, candidat du parti d'opposition libéral Iabloko, arrive troisième. Le candidat du Parti communiste (KPRF), Pavel Groudinine, ne sera jamais soutenu par 24% des sondés, Sergueï Babourine (parti Union populaire de Russie) et Boris Titov (Parti de la croissance) par 19%, Maxime Souraïkine (parti Communistes de Russie) par 18% et le Président sortant Vladimir Poutine par 6%.En outre, si le vote s'était déroulé le 11 mars, Vladimir Poutine aurait été élu dès le premier tour avec le soutien de 69% des Russes, révèlent les résultats du sondage. Pavel Groudinine aurait été crédité de 7% des voix, suivi de Vladimir Jirinovski (5%) et de Ksénia Sobtchak (2%). 3% des personnes ayant pris part au sondage ont fait savoir qu'elles ne voteraient pas le 18 mars et 11% d'autres se sont abstenues de répondre aux questions qui leur ont été posées.


Ce que Poutine pense de ses rivaux à la présidentielle de 2018


Le Président russe a estimé qu'un grand nombre de candidats à la présidence en Russie était tout à fait positif et normal, alors que les États-Unis ont « gaffé » en critiquant la non-admission de l'opposant russe Alexeï Navalny en divulguant qui ils soutenaient. Vladimir Poutine a salué le grand nombre de candidats à la présidentielle russe mais a souligné que la campagne électorale devait se dérouler conformément à la loi. « Je crois que c'est normal et bon », a répondu le dirigeant à la question de savoir son attitude envers les candidats en pléthore. « Cette période [électorale, ndlr] est bonne parce qu'elle permet aux gens de s'exprimer, d'évoquer les problèmes du pays, des chemins de solutions que divers personnes proposent », a-t-il poursuivi, intervenant lors d'une rencontre avec les rédacteurs en chef des médias russes. M. Poutine a d'ailleurs abordé les critiques américaines envers la non admission de l'opposant Alexeï Navalny : « Il n'est pas le seul qui n'a pas été autorisé [à participer à l'élection présidentielle en Russie, ndlr], pour une raison quelconque, les autres ne sont pas mentionnés [aux USA, ndlr]. Ce qui atteste manifestement des préférences de l'administration américaine et des dirigeants d'autres pays, cela dévoile qui ils souhaiteraient faire avancer sur l'échiquier politique russe et qui ils voudraient voir aux commandes du pays. » « Ici, ils ont gaffé, ils auraient dû ne rien dire », a ajouté le Président russe. « Globalement, le point le plus important ne porte pas sur ceux qui ont été admis ou non admis, car c'est naturel. L'important c'est que nous, à l'intérieur du pays, comprenions et suivions strictement la loi. Que nous nous rendions compte que la violation de la loi, peu importe de qui cela provient, est inacceptable, y compris pendant la campagne électorale ». Vladimir Poutine avait déclaré qu'il se présenterait comme candidat indépendant à l'élection prévue pour le 18 mars 2018 lors de sa grande conférence de presse en décembre. Le 25 décembre, la Commission centrale électorale a refusé d'inscrire Alexeï Navalny dans la liste des candidats étant donné son casier judiciaire.

Que faire avec Vladimir Poutine ? Réponse d'un ex-ambassadeur français en Chine


Sous la présidence de François Hollande, la France a oublié que la Russie était un pays européen, estime l'ex-ambassadeur de France en Chine, Claude Martin. Le quinquennat de François Hollande a été marqué par une forte dégradation des relations entre Paris et Moscou, la France ayant « pris les choses totalement à l'envers », juge l'ancien ambassadeur de France en Chine, Claude Martin. « Je considère comme un drame la détérioration des relations entre la France et la Russie, en particulier pendant le quinquennat de François Hollande, [lorsqu']on a pris les choses totalement à l'envers, on a jugé la Russie uniquement par ce qu'elle faisait ici et là (…) sans aucune attention au problème qui est celui que la Russie est européenne », a déclaré le diplomate dans un entretien accordé au Figaro.


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