L’«autisme du pouvoir politique» dénoncé



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Le parti des Avant-Gardes des libertés relève la «persistance» du régime dans son attitude de «fuite en avant» avec comme seul souci de «gagner du temps» et, de ce fait, «entretient, en l’aggravant, l’impasse politique actuelle».
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Dans un communiqué sanctionnant la réunion mensuelle de son bureau politique tenue, hier samedi, le parti que préside Ali Benflis considère que «rien n’est plus urgent que la recherche d’une solution consensuelle à la crise globale qui affecte notre pays». Il regrettera, dans la foulée, «l’autisme du pouvoir politique face aux appels répétés de partis politiques de l’opposition et de personnalités politiques nationales, en vue de l’ouverture d’un dialogue national salutaire pour une sortie de crise». Pour le bureau politique des Avant-Gardes des libertés, «différer la solution de la crise expose le pays au risque de dérapages dont le pouvoir en place portera l’entière responsabilité», exprimant sa «préoccupation devant les multiples atteintes aux droits et libertés du citoyen, notamment le droit de manifester pacifiquement, le droit d’association, le droit syndical, la liberté de circula-tion». Ceci sur le plan politique alors que concernant le volet économique, le bureau politique des Avant-Gardes des libertés dira «noter avec inquiétude que faute d’une stratégie efficiente pour faire face à la crise économique et financière, la situation économique continue à se détériorer comme l’attestent les principaux indicateurs économiques».
Et de mettre le doigt sur les déclarations «contradictoires des membres du gouvernement en charge du secteur économique, qu’il s’agisse des finances publiques, du commerce extérieur, du montage automobile, de la question des subventions, conjuguées au recours à la planche à billets sans limite et sans contrôle indépendant, à l’instabilité juridique, et à l’opacité qui entoure le processus de décision, désorientent les opérateurs économiques et dissuadent les investisseurs nationaux et les partenaires étrangers potentiels».
Sur le plan social, le parti que préside l’ex-secrétaire général du FLN et ancien chef de gouvernement relèvera la «persistance de mouvements sociaux, faute d’une volonté politique des pouvoirs publics à prendre en charge les préoccupations socioprofessionnelles de différentes catégories sociales de la population».
M. K.


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