«Les contrats à long terme sont nécessaires»



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Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) qui regroupe 12 Etats, dont l’Algérie, se positionne à nouveau pour une relation commerciale avec les pays consommateurs, basée sur des contrats à long terme et des prix indexés sur ceux du pétrole. Le FPEG milite ainsi pour une visibilité sur le long terme, pour pouvoir planifier, grâce à des recettes prévisibles, les investissements indispensables pour l’industrie gazière. S’exprimant en marge de la tenue d’une réunion du Forum, à Doha au Qatar, le secrétaire général du FPEG, Yury Sentyurin, a souligné, il y a quelques jours, que «la sécurité de l'investissement et de l'approvisionnement ne peut être concrétisée que sur la base de contrats à long terme, étroitement liés aux prix du pétrole, de sorte que nous puissions planifier de nouveaux investissements dans des infrastructures cruciales». Cité par l’agence Bloomberg, le représentant du Forum des pays gaziers a estimé en outre que «les pays consommateurs devraient comprendre les particularités auxquelles les producteurs sont confrontés». Le FPEG remet ainsi sur le tapis la question cruciale de la tarification du gaz, au moment où les contrats à long terme sont remis en question, au profit du marché spot, et pendant que le marché est investi par de nouveaux acteurs, tels les Etats-Unis et l’Australie qui s’orientent vers de nouveaux marchés et pèsent sur les prix. Certains fournisseurs de gaz traditionnels sont ainsi bousculés sur leur marché, comme c’est le cas de l’Algérie, qui d’une part, risque de perdre le bénéfice des contrats à long terme, et d’autre part, se voit concurrencée sur son marché de proximité par des méthaniers venus de pays qui émergent comme principaux exportateurs, en plus de l’abondance de l’offre russe et qatarie, qui s’oriente vers de nouveaux marchés. Le marché européen est ainsi devenu le terrain de nouveaux enjeux gaziers, où les «chasses gardées» ne sont plus tolérées et où les consommateurs font jouer la concurrence pour profiter de prix bas en l’absence d’une possible riposte organisée, comme c’est le cas pour le pétrole, même si de ce côté-là aussi, l’entreprise n’est pas de tout repos au regard de la concurrence du schiste américain. Le Forum des pays gaziers permet tout au plus aux membres de se concerter sans disposer de pouvoir de décision pouvant influer sur le marché, comme c’est le cas de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Les membres du Forum ne se réunissent, en effet, qu’à titre consultatif, et ne peuvent influer réellement sur le marché gazier qui devient de pus en plus volatil. Pour contourner les difficultés, le Forum oriente le débat sur les investissements, soulignant, à travers sa dernière sortie médiatique, que les pays gaziers ont besoin de «ressources prévisibles» pour pouvoir impulser les investissements. Ainsi, Yury Sentyurin estime que «les prix doivent être liés au pétrole brut pour que les recettes soient prévisibles», soulignant que l’industrie du gaz a besoin de «8000 milliards de dollars d'investissements à l’horizon 2040». Selon le Forum des gaziers, «l'augmentation continue de l'offre est nécessaire pour répondre à la demande qui devrait augmenter en moyenne de 1,6% par an jusqu'en 2040».


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