Poutine vraisemblablement président du plus grand pays du monde



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Les Russes ont commencé à se rendre aux urnes dimanche matin à Moscou et dans la partie la plus peuplée du pays, pour une présidentielle qui devrait aboutir à la réélection haut la main de Vladimir Poutine pour un quatrième mandat. Compte tenu du décalage horaire, les bureaux de vote avaient déjà ouvert en Extrême-Orient et en Sibérie depuis plusieurs heures. A l'heure où nous mettons sous presse (17.30 à Alger, 19.30 à Moscou), près de 60 % des russes avaient déjà accompli leur devoir électoral et les sondages créditaient Vladimir Poutine d'une victoire « écrasante » pouvant atteindre les 70 % du nombre d'électeurs.

Pour Poutine au Kremlin, pour une Russie forte

Plus de 107 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dimanche à partir de 8 h locales à travers le plus grand pays du monde. Compte tenu du décalage horaire, les bureaux de vote ont donc ouvert à 20 h samedi dans l'Extrême-Orient russe (21 h en Suisse), où les électeurs ont été les premiers Russes à pouvoir déposer leurs bulletins. Et au petit matin (heure suisse), dimanche, à Moscou. La chaîne de télévision publique Rossiya 24 a ainsi montré les images de l'ouverture des bureaux de vote à Petropavlovsk-Kamtchatski, dans la péninsule du Kamtchatka, ou à Anadyr, dans le district autonome de Tchoukotka. Malgré les allégations britanniques qui accusent Poutine d'avoir « ordonné » l'empoisonnement d'un ex-agent double en Angleterre, et malgré le fait d'être vilipendé par l'ONU pour son « soutien à Bachar el-Assad » en Syrie, et confronté à de nouvelles sanctions des Etats-Unis pour une imaginaire « ingérence » de Moscou dans l'élection de Donald Trump, Vladimir Poutine reste l'homme de la situation. Les Russes ne verraient pas quelqu'un d'autre à sa place au Kremlin. La trempe de l'ex-agent du KGB n'a pas d'égale dans l'establishment russe.

Impassible, Vladimir Poutine, pourtant confiant en l'issue d'une urne en sa faveur, n'a pas omis pour autant de mener une campagne marathonienne. L'homme le plus aimé de Russie a axé ses sorties vers les agriculteurs dans le sud du pays et vers les « petites gens », sans compter un déplacement hautement symbolique en Crimée où il a pris de nombreux selfies avec des jeunes. Crédité de près de 70% des intentions de vote, l'homme fort de la Russie, loué pour avoir ramené la stabilité après les années 1990, a permis un vrai décollage de l'économie et le retour sur la scène du puissant complexe militaro-industriel dont on dit qu'il est, de loin, plus performant e celui des Etats-Unis, notamment en ce qui concerne les armements conventionnels. A 65 ans, il devrait remporter un quatrième mandat.

Le sportif à la mine juvénile devra rester jusqu'en 2024, près d'un quart de siècle après avoir été désigné comme successeur par Boris Eltsine. « La Russie a besoin de lui, n'était la présence de Poutine au Kremlin, les Etats-Unis l'auraient réduite en pays du tiers monde », relève un diplomate occidental en poste à Moscou. A l'étranger, « dans le but de fragiliser la Russie », Kiev a décidé de bloquer le vote des électeurs russes résidant en Ukraine. Les électeurs russes, selon l'ambassadeur russe à Washington, ont été en certains endroits « gênés » lors de leur passage aux urnes. « Des tentatives de provocations ont eu lieu en Nouvelle-Zélande, en Ukraine et dans d'autres pays, y compris aux USA », a signalé à Sputnik le membre de la Commission électorale centrale, Vassili Likchatchev.


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