Après le discours du chef de l'Etat, les partis politiques en stand by



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Bien qu'il n'ait pas encore dévoilé ses intentions, l'appel du président Abdelaziz Bouteflika adressé à la classe politique pour une confrontation pacifique des idées et des programmes n'a pas reçu l'effet médiatique et politique espéré.


Si le FLN et le RND attendent le feu vert « d'en haut » pour s'exprimer sur cette échéance, la majorité des partis politiques ont préféré jouer la montre et attendre pour « juger sur pièce » les garanties que donnera le gouvernement dans l'organisation et le contrôle de cette élection.


Le SG du FLN, Djamel Ould Abbès, a même interdit à tout le monde au sein de son parti de parler du 5e mandat. Quant au RND, c'est motus et bouche cousue. Pour l'instant, seuls quelques leaders ont commenté cet appel. Le président du MPA Amara Benyounes, qui s'est exprimé ce samedi sur les colonnes d'un journal arabophone, a indiqué que le président Bouteflika « compte intervenir » prochainement à travers d'autres messages pour expliciter sa démarche vis-à-vis de la présidentielle de 2019 : « Je pense que le président Bouteflika va intervenir au cours de cette année pour expliciter davantage sa position par rapport à la présidentielle de 2019 », dit-il. Le leader du MSP, Mokri,s a pour sa part indiqué que l'appel du président Bouteflika « est une bonne déclaration ». « Ce sont de bonnes idées.


Mais le mieux est de donner les conditions nécessaires pour que les Algériens puissent croire en cela et commencent à s'intéresser à la politique », dit-il à un site électronique. Pour Mokri, il faut « donner les conditions nécessaires pour encourager les partis politiques à entrer en compétition ». Selon lui, « on est très loin du seuil démocratique acceptable pour croire à une véritable compétition. De tout temps, les élections ont été truquées et falsifiées. Même le président Bouteflika l'avait déclaré à un certain moment », dit-il, avant d'ajouter en posant des conditions : « La première des garanties est la commission nationale indépendante pour l'organisation des élections. C'est devenu quelque chose de primordial pour permettre de redonner confiance dans la compétition politique. L'administration doit être complètement neutre. Cela dit, je ne crois pas qu'on remplira les conditions (nécessaires) pour 2019. C'est pour ça qu'on appelle au consensus. »


Pour Ali Benflis, le leader de Talaie El Hourriyet, « la priorité des priorités, c'est la solution à la crise », dit-il dans son allocution d'ouverture à l' occasion de la réunion du comité central de son parti qui s'est ouvert hier : « Nous ne nous laisserons pas dévier de notre trajectoire. La priorité des priorités, c'est la solution de la crise ! C'est la raison pour laquelle je ne m'étendrai ni sur l'élection présidentielle, ni sur l'hypothétique cinquième mandat. Je le ferai le moment venu. Le pouvoir a son agenda. Nous avons le nôtre ! » dit-il encore.Selon Benflis, le pouvoir politique s'affaire à baliser le chemin qui mène à 2019.


Quant au reste de la classe politique, chacun y va de son son de cloche. Le FFS est préoccupé davantage par la sauvegarde de son unité, disloquée ces derniers mois ; le PT de Louisa Hanoune donne la priorité à une assemblée constituante, ce qui requiert des élections législatives anticipées,s et enfin le RCD se donne du mal à se décider pour l'instant. En tout état de cause, la proposition par Jil El Jadid d'un candidat unique de l'opposition est combattue par le RCD et le MSP, qui ne la voient pas d'un bon œil.


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