Le président Bouteflika inaugure la mosquée de Ketchaoua et deux extensions du métro d'Alger



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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé, lundi lors d'une visite à Alger, à l'inauguration de la mosquée de Ketchaoua après sa restauration.  La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, du ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, du ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, et du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh. Située à l'entrée de la Casbah, la mosquée de Ketchaoua est considérée comme un monument historique classé au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO. Fermée en 2008 après sa dégradation suite au séisme qui a frappé Alger et ses environs en mai 2003, la mosquée a connu des travaux de rénovation et de restauration confiés à l'Agence turque de la coordination et de la coopération (TIKA) avec l'apport d'entreprises et d'archéologues algériens, en vertu de l'accord signé en septembre 2013 par les autorités algérienne et turque et qui a permis à l'Algérie de bénéficier de l'expérience turque en matière de restauration des sites historiques et de former des cadres algériens.     Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé lundi à l'inauguration de deux extensions du Métro d'Alger, reliant la Grande-Poste à la Place des Martyrs et Hai El Badr à Ain Naadja, lors d'une visite dans la capitale.   Lancés durant les années 1980, les travaux du métro d'Alger avaient été suspendus pendant plusieurs années pour manque de ressources financières, puis relancés grâce au Plan de soutien à la relance économique (2000-2005) et au Plan complémentaire de Soutien à la Croissance (2005-2009), initiés par le Président Bouteflika.   Avec ces deux nouvelles extensions, le Métro d'Alger s'étale actuellement sur une longueur de 18 kms et se compose de 16 stations allant de la Place des Martyrs  jusqu'à El-Harrach. D'autres extensions sont en cours de réalisation ou le seront prochainement permettant ainsi d'atteindre, en 2020, un réseau de métro d'une longueur de 40 kms, reliant notamment la commune de Dar El Beida (banlieue est d'Alger) à celle de Draria (les hauteurs Ouest d'Alger). Le projet aura coûté plus de 90 milliards de DA, sans l'inclusion des travaux d`extension, dont une bonne partie a été déjà engagée et qui devrait porter à 139 milliards DA son coût total. Grâce à l'entrée en service de la ligne la Grande poste-Place des Martyrs (longue de 1,7 km) et celle de Ain Nâadja-Hay El Badr (3,6 kms), cinq nouvelles stations ont vu le jour. Il s'agit en l'occurrence des stations d'Ali Boumendjel et la Place des Martyrs pour la première ligne, et les stations des Ateliers, d’Ain Nâadja I et Ain Nâadja II pour la deuxième ligne.   Ces lignes s'ajouteront aux trois déjà existantes: La Grande Poste-les Fusillés, Les Fusillés-Hai El Badr et Hai El Badr-El Harrach. La station de métro de la Place des Martyrs constitue aussi, de l'avis des spécialistes, une étape importante dans la mise en œuvre de l'archéologie préventive qui a su allier patrimoine archéologique et aménagement du territoire dans le cadre des efforts visant à faire de la capitale une ville moderne. Elle est historique de par son emplacement dans la zone de l'antique cité d'Ikosim qui renferme un riche patrimoine archéologique. D'une superficie de 8.000 m2, la Place des Martyrs était, avant l'avènement du colonialisme, un centre politique et commercial: d'où les découvertes archéologiques mises au jour progressivement. Il s'agit de vestiges archéologiques répandus sur quelque 1.500 m2 et quatre (4) strates représentant différentes époques de l'histoire de la ville d'Alger.   Le visiteur peut voir aujourd'hui à la Place des Martyrs la partie émergente des ces fouilles, en l'occurrence une ville ottomane sur une superficie de 750 m2, alors que d'autres vestiges restent enfouis en attendant un aménagement adéquat.


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