Elles échappent à tout contrôle / Que se trame-t-il dans les écoles coraniques ?



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En marge d’une visite de travail qu’il a conduit à Constantine, le ministre des Affaires religieuses M. Mohamed Aïssa a fait savoir que l’Algérie compte environ 300 écoles coraniques et que ces établissements échappent totalement au contrôle de l’État.

Le ministre a également indiqué que ces écoles activent sous le nom d’associations n’ayant « aucune forme de relation avec le ministère de tutelle ». M. Aïssa a évoqué la question dans le contexte des appels lancés afin de barrer la route devant les prêcheurs du discours religieux sectaire. Ainsi, ces écoles seraient sous la coupe de ces salafistes qui les utilisent comme couveuse servant à produire de parfaits intégristes.

Pour mettre fin à cette opacité ambiante, le ministère des Affaires religieuses convoquera les responsables de ces associations. Selon M. Aïssa, ces dernières seront placées sous la houlette de son département afin de leur permettre d’exercer en toute légalité et surtout, conformément au référent religieux national.

Le chercheur et ex-conseiller au ministère des Affaires religieuses, M. Adda Fellahi est intervenu apporter des réponses gens qui s’interroge sur ce qui se trame dans ces écoles. Dans un entretient accordé à Maghreb Voices, il a mis en avant le danger de tels établissements devenus la chasse gardée des salafistes. Selon lui, ces écoles constituent un terreau fertile pour les tenants du salafisme qui en ont pris possession pour former des citoyens intolérants. EN plus, « ces associations et ces écoles leurs permettent de ne pas entrer en conflit avec le pouvoir, puisqu’elles ne font l’objet d’aucun contrôle », a-t-il expliqué.

Il convient de rappeler qu’en mars 2017, le ministère de l’Education nationale avait instruit les directions de l’éducation des 48 wilaya, de recenser, en collaboration avec les services du ministère des Affaires religieuses, tous les enfants dont l’age oscille entre 4 et 5 ans, inscrits dans des écoles coraniques afin de procéder à leur transfert vers l’école publique (préscolaire). La raison invoquée est l’impossibilité de vérifier la nature des programmes qui y sont dispensés. le département de Nouria Benghebrit a également mis en avant l’impossibilité d’évaluer les compétences des enseignants.

 


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