Pourquoi la France est angoissée par le cas de l’Algérien Abdelkader K.



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Par R. Mahmoudi – Après la campagne menée par certains politiques et médias français influents contre la venue d’imams algériens à l’occasion du mois de Ramadhan, les langues se délient dans l’Hexagone pour s’opposer à l’application d’une décision pourtant adoptée par le Conseil consultatif portant indemnisation des civils algériens blessés durant la Guerre de libération nationale. Un état d’esprit qui va à contresens des discours officiels prêchant le renforcement des liens de coopération entre la France et l’Algérie allant dans le sens d’une réconciliation historique.

Selon l’hebdomadaire français Jeun Afrique, le gouvernement français serait angoissé par l’hypothèse que la justice statue, en septembre prochain, en faveur d’Abdelkader K., un Algérien résidant en France. Celui-ci avait contesté le régime d’indemnisation des victimes de dommages physiques de la «guerre d’Algérie», et qui a déjà gagné la première bataille, puisque le Conseil constitutionnel français avait accordé, début février, aux civils algériens ayant subi des dommages physiques lors de cette guerre le droit de pouvoir prétendre à des pensions versées par la France.

Les membres du Conseil constitutionnel estimaient que réserver le versement des pensions aux seules victimes françaises crée de fait une rupture d’égalité devant la loi.

Selon le magazine, citant des sources proches de la ministre française des Armées, Florence Parly, cette hypothèse «affole» les autorités françaises, «qui se questionnent sur l’enveloppe budgétaire à débloquer», si le cas d’Abdelkader K. venait à «faire jurisprudence», alors que la loi de programmation militaire a déjà été adoptée.

Les médias français avaient accordé une importance particulière au cas de cet Algérien, âgé de huit ans en 1958, qui avait été blessé par balle à l’abdomen durant l’occupation française. Cette victime de la Guerre de libération nationale a obtenu, en février dernier, soit soixante ans après les faits, le droit à une indemnisation pour le préjudice subi. Le Conseil constitutionnel français avait censuré, dans sa décision en sa faveur, l’expression «de nationalité française» que les constitutionnalistes ont jugée «contraire» à la Loi fondamentale française car elle «méconnaît le principe d’égalité devant la loi», l’Algérie étant considérée comme un «territoire français» au moment des faits.

R. M.


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