Les explications de Sonatrach



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Sonatrach refuse d’entrer dans une polémique qui, selon le groupe, «n’existe pas» et n’est «alimentée que par la presse» suite à l’achat de la raffinerie italienne. Contacté, le vice-président du groupe en charge de la production et de l'exploitation souligne que l’acquisition, qui sera effective le 1er janvier 2019, ne souffre d’aucune irrégularité, «quelle qu’en soit la forme», et que «la prétendue polémique est plus le fait des écrits de presse, en Italie et en Algérie, que de celui des principaux concernés par la transaction». Pour Salah Mekmouche, «en vertu du contrat de rachat signé avec la filiale italienne d’ExxonMobil, Esso Italiana, c’est l’ancien propriétaire qui continuera à gérer, pour le compte de Sonatrach, les affaires de la raffinerie», et donc «son actif et son passif pendant les dix prochaines années». Il rappelle que le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a déjà expliqué que rien n’allait changer dans la gestion de la raffinerie, qui continuera à être gérée comme par le passé, et qu’aucun licenciement ne sera opéré. Le responsable de Sonatrach ajoute que «selon le deal conclu avec la filiale d’ExxonMobil, Sonatrach fera partie d’un directoire qui prendra en charge le suivi, la surveillance et l’inspection au sein de la raffinerie» et des autres actifs acquis par le groupe. Pour Salah Mekmouche, au lieu d’axer sur une polémique inexistante, il faut plutôt se concentrer sur «le gain que tire l’Algérie de cette transaction en termes de disponibilité de carburants, d’annulation de la facture d’importation qui coûte au pays 2 milliards de dollars/an, ainsi que sur les perspectives d’exportation de carburants qui se dessinent» dans le sillage de la transaction qu’il qualifie d’«excellente opération». Questionné sur ce qui est prévu après les dix ans de gestion déléguée à Esso Italiana, en vertu du contrat, M. Mekmouche souligne que «d’ici cette échéance, l’Algérie aura renforcé son appareil de raffinage local, et jugera le moment venu de ce qu’elle fera en Italie». Il est à rappeler que Sonatrach a annoncé, le 9 mai, avoir signé un accord avec Esso Italiana Srl – Filiale à 100% d’ExxonMobil – portant sur l’achat de la raffinerie d’Augusta (Sicile), de trois terminaux pétroliers situés à Augusta, Naples et Palerme ainsi que leurs systèmes d’oléoducs associés. «Cet accord est le fruit d’une procédure de mise en vente concurrentielle», avait précisé la compagnie nationale. «Capable de traiter à la fois du Sahara blend ainsi que du fuel résiduel issu de Skikda, la raffinerie d’Augusta s’intégrera directement dans le système de raffinage du pays», selon Sonatrach. Le groupe ajoute que la raffinerie italienne «pourra également traiter directement des produits qui sont excédentaires en Algérie en vue de réimporter des produits aujourd’hui en déficit, comme le gasoil et l’essence». Selon les termes de l’accord, Sonatrach travaillera également en étroite collaboration avec Esso Italiana Srl et ExxonMobil pour assurer la continuité effective de l’exploitation de la raffinerie d’Augusta pendant la période de transition ainsi qu’à son issue.  


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