Les islamistes tunisiens d’Ennahda déversent leur fiel sur l’Algérie



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Par R. Mahmoudi – Réagissant à un documentaire diffusé récemment par la chaîne de télévision algérienne Chorouk TV sur la filière djihadiste tunisienne, évoquant le rôle actif du mouvement islamiste Ennahda dans l’organisation des départs de terroristes tunisiens vers le Moyen-Orient pour combattre aux côtés de Deach ou d’Al-Qaïda, des membres de ce mouvement accusent la chaîne algérienne de vouloir semer le trouble entre les deux pays, alors que d’autres activistes n’hésitent pas à déverser leur fiel contre l’Algérie.

Le documentaire fait parler des djihadistes tunisiens détenus en Libye qui affirment avoir reçu des facilités de la part de la troïka qui était au pouvoir au lendemain de la chute du régime de Zine El-Abidine Ben Ali en 2011, et dirigée par le mouvement Ennahda, pour se rendre en Syrie où une guerre civile venait d’éclater.

Dans un communiqué officiel, le mouvement islamiste tunisien qualifie le documentaire d’«infondé» et considère qu’il est «susceptible de ternir l’image d’un parti tunisien frère qui entretient d’excellentes relations historiques avec le peuple algérien frère et sa direction».

Répondant à ce commentaire d’Ennhda, l’auteure du documentaire explique que son objectif n’était pas de s’attaquer à ce mouvement, car si tel était le cas, écrit-elle dans un message sur Facebook, elle aurait choisi de le diffuser juste avant les élections locales en Tunisie. Le journaliste promet des révélations encore plus explosives dans la deuxième partie qui sera diffusée bientôt.

Du côté des activistes tunisiens, les réactions sont plus violentes. L’un d’eux, Salah Larbi, écrit : «Nous, en Tunisie, nous connaissons pour qui roule la chaîne Chorouk TV et quelles sont ses arrière-pensées.» Et de poursuivre : «2011 n’est pas 2014. Le début de la révolution fut un sursaut de liberté et les jeunes ont librement choisi leur voie. Mais, dès qu’apparut l’exploitation des jeunes par des puissances régionales et internationales, la Tunisie a empêché la sortie des jeunes, sans autorisation du tuteur, notamment vers les foyers de tension. D’ailleurs, Ansar Charia a été classée comme organisation terroriste.» (sic)

Cet activiste s’indigne du fait que le documentaire incriminé n’évoque pas la katiba El-Brahmi qui, selon lui, combat aux côtés du régime syrien, et qui est composée essentiellement de Tunisiens.

Une autre partisane de la «Révolution du jasmin» surenchérit en écrivant : «Belle mise en scène, mais nous resterons en travers de la gorge. Nous sommes un peuple intelligent et nous savons comment faire face aux crises… » (sic) Un troisième, plus acharné et plus pernicieux, lancera en s’adressant à l’auteure du documentaire : «Vous auriez dû déterminer les responsables de la décennie noire en Algérie où vos aînés (les islamistes) ont été accusés, avec des preuves aussi complètes que les vôtres, pour qu’on découvre plus tard que le commandement de l’armée algérienne était derrière le plus de massacres.» (resic)

R. M.


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