Finalement, les jours de ce bon mois de Ramadhan ont fini par se résumer en un peu de travail, et de beaucoup de sommeil. Cette drôle de situation a fini aussi par rendre difficile pour certaines entreprises de cerner et mieux contrôler les horaires de travail pourtant officiellement allégés pour l’occasion. Chaque année, la fonction publique réduit le volume horaire qui est passe de 8 heures à 7 heures de travail, pour les autres institutions de service public et le secteur privé, l’organisation se fait autrement : certains suivent et d’autres «s’organisent» par brigade ou autre. Dans certaines administrations, les femmes sont libérées plus tôt que les hommes ou elles choisissent de travailler la matinée et de se libérer l’après-midi. Malheureusement, cet aménagement des horaires d’exercice, ne semble satisfaire les travailleurs. Officiellement, la plupart des Algériens censés travailler 7 heures, partent au travail mais pas pour travailler en ce mois de piété. Ramadhan pour certains fonctionnaires, a fini par ressembler à une pièce de théâtre en deux actes : le matin , ils dorment encore au bureau et l’après-midi , ils parlent du menu et de ce qu’il a faire pendant la soirée. Le travail a faire attendre, juste après quelques jours de l’Aid El Fitr. Certains autres employés pensent qu’une journée de Ramadhan ne rime pas avec le travail. et plus que le temps passe, plus les envies augmentent, et ne les poussent qu’a quitter les lieux de travail. Malheureusement, ce mois reste le moins productif face a ces comportements si néfastes. Pour mieux s’organiser, les employeurs doivent revoir la planification du travail durant ce mois, car déjà sur le plan religieux c’est un mois de productivité. Le Ramadhan ne peut être un handicap au travail, il faut que ce dernier soit optimisé, il doit répondre à ses des dimensions, familiale, économique et religieuse. L’idéal pendant ce mois pour un bon fonctionnement du travail serait d’abord d’organiser, faire participer les employés dans les services publics avec leurs propositions. Alors, comment changer les comportements mais aussi assurer une bonne productivité ? Telle est la question qui se pose face a ce flagrant sommeil national, nécessitant une grande volonté politique pour provoquer de nouvelles habitudes en ce mois sacré, qui ne tolère pas de telles pratiques.