Le chef des salafistes algériens s’acharne sur l’Association des oulémas



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Par R. Mahmoudi – Loin de s’avouer vaincu, après les sévères mises en garde du ministre des Affaires religieuses, le chef autoproclamé des salafistes madkhalistes algériens, Mohamed Ali Ferkous, poursuit ses attaques en règle contre tout ce qui représente l’islam sunnite algérien, en portant des accusations graves contre l’Association des oulémas et ses dirigeants actuels.

Ainsi, dans un échange avec le président du comité des fatwa au sein de l’Association, ce représentant de la secte madkhaliste téléguidée par un gourou saoudien (Mohammed Al-Madkhali), épargné du reste par les purges qui ont ciblé les milieux religieux, persiste à dire que cette dernière «a dévié de la ligne que lui avait tracé son fondateur, Abdelhamid Ben Badis», en s’éloignant de la voie de la da’wa et de l’unicité de Dieu (tawhîd), autrement dit de la voie du salafisme telle qu’il la conçoit lui-même. Il lui reproche de s’être adonné à «un activisme partisan» et d’être dirigée par «des philosophes et des soufis». Suprême accusation, le prédicateur salafiste reproche aux membres des Oulémas de propager des «hérésies» (bida’a), bannies par le réformiste Cheikh Ben Badis.

Dans sa riposte, plutôt défensive et timorée, le représentant des Oulémas, El-Abidine Ben Hanafia, a plaidé que son Association mène de nombreuses activités, notamment l’enseignement du coran et des préceptes de la religion pour des milliers d’Algériens et, s’adressant à Farkous, il lancera : «Quelle différence entre celui qui enseigne dans une mosquée ou dans une université, lycée ou autre établissement étatique, et celui qui dispense son enseignement dans une association ?», allusion à ce Farkous qui enseigne à la Faculté des sciences islamiques d’Alger. Et de poursuivre : «Comment peut-on alors dire de notre Association qu’elle combat la doctrine du monothéisme ?» Or, Ben Hanafia sait bien que le concept de «tawhid» chez Ferkous n’est pas posé en ces termes, mais plutôt dans le sens du prosélytisme actif pratiqué par les salafistes dits quiétistes.

Selon cette perception, le bon prédicateur est celui qui renonce à tout corporatisme (associatif, partisan…) et se consacre pleinement, et de façon désintéressée, à la da’wa, quitte à nourrir l’esprit djihadiste chez les croyants.

R. M.


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