La Russie et l’Irak mauvais élèves



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En avril, l’Irak a pompé une moyenne de 4,429 millions de barils par jour, soit bien au-delà de son quota, alors que la production russe était près de 11 millions de barils/jour. Malgré l’éclaircie qui pointe à l’horizon du marché pétrolier, conséquence directe des tensions géopolitiques au Moyen-Orient, l’entente entre membres de l’OPEP et producteurs non OPEP signataires des accords de réduction de l’offre n’est pas sans friction. La Russie continue de décevoir quant à ses niveaux d’adhésion aux accords, tandis qu’au sein de l’OPEP, l’Irak fait fi de toute règle et se met à pomper bien au-dessus du quota qui lui a été initialement fixé. La hausse, en avril, du taux de conformité aux accords de réduction de la production (166%) est la résultante des difficultés que connaît la production du Venezuela et de l’Angola. Du côté des pays partenaires de l’OPEP, menés par la Russie qui avait promis une coupe de 300 000 barils par jour, on échoue à faire grimper les taux d’adhésion aux accords signés en décembre 2016 (73% en avril) et qui étaient destinés à la fois à enrayer la chute des cours et à éponger les excédents de production qui minaient le marché. C’est dire que tout reste à faire à quelques mois de l’expiration des délais d’application desdits accords, voire à quelques jours d’une réunion de l’OPEP que l’on annonce sans enjeux visibles à l’heure où le baril de brent caracole à plus de 80 dollars. Pour les monarchies du Golfe, le seul enjeu visible serait de compenser la baisse de l’offre iranienne suite au rétablissement des sanctions américaines contre le pays du Shah. Pour l’heure, la hausse des cours du brut et resurgissement des tensions géopolitiques autour du dossier iranien éclipsent l’intérêt d’une discipline tant au sein de l’OPEP qu’au niveau des producteurs non OPEP. En avril, l’Irak a pompé une moyenne de 4,429 millions de barils par jour, soit bien au-delà de son quota, alors que chez les producteurs non OPEP signataires des accords de réduction de l’offre, la Russie continue à décevoir par son non-respect des accords, faisant grimper sa production à près de 11 millions de barils/jour (10,966 millions de barils). L’offre russe n’a jamais été aussi volumineuse, dépassant la production saoudienne de quelques dizaines de milliers de barils (9,959 millions de barils/jour). Du côté des non-OPEP, d’autres producteurs ont à nouveau manqué à l’appel de conformité aux accords de décembre 2016. Au banc des accusés figurent le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan, Oman, la Malaisie et le Sud Soudan. Globalement, la coupe de 1,8 million de barils/jour a été largement atteinte suite à l’effort complémentaire consentis par certains pays de l’OPEP, à la contre-performance de l’Angola et à la défection du Venezuela, mais le non-respect des quotas par certains poids lourds du marché continue de peser sur la cohésion des troupes face aux fragilités et aux incertitudes qui minent le marché. Ce dernier pourrait être en proie à une forte volatilité dans les mois à venir, compte tenu des foyers de tension qui viennent de se déclarer au Moyen-Orient autour du dossier iranien ainsi qu’au Venezuela, dont la production est au plus bas depuis les années 1950.                                    


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