Les médecins résidents s’en remettent à Bouteflika



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Les représentants du Camra expliquent leur lettre par «l’échec des négociations avec le ministère de la Santé». Désignés du doigt comme étant derrière les malheurs du secteur de la Santé, les médecins résidents s’en remettent au chef de l’Etat. Dans une lettre envoyée il y a trois jours au président de la République, les adhérents du Camra se plaignent de «l’entêtement de l’administration et du ministère de tutelle et ses efforts continus pour déformer les revendications des résidents» et souhaitent que leurs revendications parviennent au Président «pures et exemptes de toute interprétation ou altération». Les représentants du Camra poursuivent en expliquant leur lettre par «l’échec des négociations avec le ministère de la Santé». «Il y a eu de longues et de nombreuses séances de négociations qui n’ont pas abouti», rappellent-ils tout en soutenant que des «déclarations de certains responsables, comportant des accusations mensongères à l’égard des résidents, nuisent à la possibilité de trouver une issue à la crise». De leur volonté de voir le service civil réformé, en passant par leur «respect» des malades, les adhérents du Camra estiment qu’ils n’ont jamais été entendus, ni compris. Seul donc Abdelaziz Bouteflika, «garant des droits» et de «la Constitution», est susceptible d’entendre l’appel. «Confiants en votre capacité à satisfaire toutes les revendications portées par les médecins résidents dans les spécialités médicales, pédagogiques, biologiques ainsi que dans les spécialités pharmaceutiques et de médecine dentaire, nous vous prions de nous rendre justice et de nous accorder nos droits légitimes», notent-ils. Ils rappellent que leur «dignité est non négociable» et qu’il «n’est pas question de plier sous quelque menace ou quelque pression que ce soit». En grève depuis plus de six mois, les médecins résidents attendent toujours un geste de la part des autorités. Or, depuis quelques mois, le ministère de la Santé, aidé par le Premier ministre, ne propose pas grand-chose aux grévistes. Le département de Mokhtar Hasbellaoui se limite à rappeler les engagements faits antérieurement par l’Etat. Il s’agit notamment d’offrir un plateau technique à chaque affectation dans une région isolée. Puis, le ministère s’engage à ne plus séparer les couples mariés lors des affectations. Concernant le service civil, les autorités ont proposé une prime allant de 20 000 à 60 000 DA selon les zones d’affectation. Mais les autorités ne veulent pas entendre parler de la suppression du principe sur lequel se base le système algérien de santé. «Nous n’allons pas créer des déserts médicaux», avait indiqué Ahmed Ouyahia lors d’une récente conférence de presse. Depuis plus d’un mois, les médecins résidents ont placé la barre très haut. Ils ont cessé d’assurer les gardes en réponse à l’arrêt du versement de leurs salaires par l’administration. Ces médecins ne reçoivent plus d’émoluments depuis janvier dernier.


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