‘’On ne peut cacher le soleil par un tamis’’, ce proverbe d’origine marocaine, semble bien s’appliquer pour le régime marocain, qui tient, depuis plus d’une quarantaine à opprimer un peuple et le priver de son indépendance. Rien en effet ne peut empêcher le soleil de briller, ni la vérité de triompher, pas même un ghorbel... Aujourd’hui encore, le royaume chérifien tente encore avec tant de tamis, à mêler les cartes, et à chercher des prétextes pour faire capoter la reprise des négociations avec le Polisario, décidées par l’ONU. Ainsi, le makhzen n’oublie jamais de charger l’Algérie en l’impliquant dans ce conflit dont elle est totalement étrangère. Encore une fois, le ministère marocain des affaires étrangères vient de réagir à la décision du Front Polisario de commémorer le 45e anniversaire de sa création dans le village de Tifariti, à 90 kilomètres de Tindouf, en qualifiant cette commémoration de provocation. Malheureusement, Rabat n’a pas manqué l’occasion de s’attaquer une nouvelle fois à l’Algérie, en lançant un nouvel épisode de la virulente campagne qu’il mène depuis plusieurs semaines. Quant à l’Algérie, elle ne cesse d’exprimer un désir d’apaisement, et reste trop soucieuse de la stabilité de la région, ces provocations sans cesse répétées, ne semblent point trouver l’écho attendu. Au contraire et loin de toute autre provocation, le président Bouteflika a adressé au jeune Roi, un message de fraternité et de paix à l’occasion de l’entame du mois sacré de Ramadhan. En guise de réponse à tant de bienveillance, la diplomatie marocaine, toujours aux abois, parait répondre par une nouvelle escalade médiatique, tentant toujours de salir les bons rapports de voisinage. Fatiguée par tant de mesquineries, la diplomatie algérienne, qui a autre chose de plus digne à faire, surtout en ce moment où le peuple palestinien fait les frais d'un nouveau terrorisme d'état perpétré par l'entité sioniste, ne saurait tomber dans ces provocations récurrentes qui témoignent tout simplement d'un jeu qui, pour être malsain, n'en est pas moins puéril.