Qui sont les 32 pays qui soutiennent El-Qods, capitale d’israël ?



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Trente-deux pays ont été invités par les Etats-Unis à l’inauguration de la nouvelle ambassade que Trump a décidé de transférer de Tel-Aviv vers la ville sainte occupée d’El-Qods. Dans le passé, plusieurs pays, notamment d'Afrique et d'Amérique du Sud, ont eu leur ambassade à Jérusalem. Après la guerre d'octobre 1973 entre Israël et une coalition de pays arabes emmenée par l'Egypte et la Syrie, la Côte d'Ivoire, le Zaïre (actuelle République Démocratique du Congo) et le Kenya ont coupé les ponts diplomatiques avec Israël et fermé les portes de leur ambassade à Jérusalem.
 
 
Le président américain pourtant ne s’est pas rendu à cette inauguration. Il fut représenté par John Sullivan, numéro deux de la diplomatie américaine, mais aussi par sa fille et conseillère Ivanka Trump, ainsi que par Jared Kushner, le gendre. Des centaines de dignitaires des deux pays ont également assisté à la cérémonie. Des pays ont répondu positivement à l'invitation : l'Albanie, l'Angola, l'Autriche, le Cameroun, le Congo, la République du Congo, la Côte d'Ivoire, la République Dominicaine, le Salvador, l'Éthiopie, la Géorgie, le Guatemala, le Honduras, la Hongrie, le Kenya, la Macédoine, la Birmanie, le Nigéria, le Panama, le Pérou, les Philippines, la Roumanie, le Rwanda, la Serbie, le Soudan du Sud, la République du Soudan, la Thaïlande, l'Ukraine, le Vietnam, le Paraguay, la Tanzanie et la Zambie. Une petite liste de trente-deux pays qui confirme l’isolement du tandem Trump-Netanyahou sur la scène internationale.
L'ambassade américaine à Jérusalem, ni la première ni la dernière
En 1980, Israël a voté une loi déclarant Jérusalem sa capitale "unie et indivisible", incluant les quartiers palestiniens de la partie orientale conquise par L'Etat hébreu en 1967 et dont les Palestiniens veulent faire la capitale de l'Etat auquel ils aspirent. Les Nations unies ont déclaré cette décision illégale et appelé les Etats qui avaient des missions diplomatiques à Jérusalem à se retirer. La Bolivie, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, la République dominicaine, l'Equateur, le Guatemala, Haïti, Panama, le Salvador, l'Uruguay, le Venezuela et les Pays-Bas ont obtempéré. Le Costa Rica et le Salvador sont revenus en 1984 à Jérusalem, avant d'en repartir en 2006. D'autres déménagements en vue ?  Suite à la décision du président Trump, certains pays ont dit vouloir emboîter le pas et Israël tente d'en convaincre d'autres de suivre l'exemple. Le président guatémaltèque Jimmy Morales a annoncé que son pays inaugurera mercredi son ambassade à Jérusalem tandis que le ministère des Affaires étrangères israélien a affirmé que le Paraguay ferait de même avant la fin mai. Le gouvernement roumain social-démocrate, sous le feu de critiques américaines pour des réformes de la justice controversées, a adopté par surprise un mémorandum ouvrant la discussion sur un transfert de l'ambassade roumaine à Jérusalem. Mais le président roumain de centre droit Klaus Iohannis s'oppose à un tel transfert, le jugeant contraire au droit international. Il a appelé la Première ministre Viorica Dancila à démissionner. Le président tchèque Milos Zeman s'est exprimé en faveur du déplacement de l'ambassade de son pays à Jérusalem mais pour l'instant son gouvernement a juste annoncé la réouverture d'un consulat honoraire et l'installation d'un centre culturel tchèque dans la ville. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a assuré au président palestinien Mahmoud Abbas, lors d'une récente visite officielle, que son pays garderait son ambassade à Tel-Aviv, selon les médias palestiniens. Rappelons que des 193 pays composant l'Assemblée générale de l'ONU, 128 ont condamné la décision américaine, dont des alliés des Etats-Unis comme la France et le Royaume-Uni.  À quelques heures de l'ouverture de l'ambassade américaine Des guirlandes de drapeaux américains et israéliens dans les rues adjacentes. Et, à proximité du bâtiment de l'ambassade, sur la route refaite à neuf qui y mène, un parterre de fleurs représentant l'emblème des États-Unis suivi par les couleurs des deux pays côte à côte et plantées à intervalle régulier. Plus loin, sur l'une des façades du bâtiment, deux banderoles verticales à la gloire du président Trump : « Trump, l'ami de Sion » ou « Trump donne de la grandeur à Israël ». Bref, les invités en moins, tout est prêt pour l'inauguration de l'ambassade américaine à Jérusalem. Même la plaque d'entrée a été installée. Elle trône sur le mur d'enceinte édifié pour l'occasion. Également installés : les panneaux de signalisation, en hébreu, arabe et anglais, indiquant la direction de l'ambassade. Situé à Arnona, un quartier sud de Jérusalem, le bâtiment n'est pas neuf. Il servait depuis 2010 d'annexe du consulat américain de Jérusalem-Ouest. Il a bien sûr été retapé et subi des modifications extérieures comme intérieures, afin de permettre à David Friedman, l'actuel ambassadeur des États-Unis, et son équipe – pas plus de 6 personnes – de travailler en toute quiétude. 400 000 dollars, c'est le coût de ces arrangements, y compris d'importantes mesures de sécurité. Quant à la petite place devant l'immeuble, elle sera baptisée « place des États-Unis en l'honneur du président Donald Trump ». Une annonce de Nir Barkat, le maire de Jérusalem. Une cérémonie symbolique En revanche, les agents et promoteurs immobiliers qui comptaient faire des affaires avec l'arrivée à Jérusalem de l'ensemble du personnel de l'ambassade américaine installée à Tel-Aviv en sont pour leurs frais. En effet, pour l'heure, il ne s'agit que d'une première étape, dans le transfert annoncé le 6 décembre dernier, dans le sillage de la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël. Si la Maison-Blanche annonce être à la recherche d'un terrain pour la construction, dans la ville sainte, de la nouvelle mission diplomatique, la majorité des services diplomatiques américains continuent leurs activités à Tel-Aviv. Au département d'État, on affirme que le processus de déménagement complet de l'ambassade pourrait prendre des années. La cérémonie de ce lundi est donc avant tout symbolique. Il s'agit pour Donald Trump et Benjamin Netanyahou de marquer, en fanfare, la nouvelle politique américaine favorable à Israël. Non seulement au sujet du statut de Jérusalem, mais aussi vis-à-vis de Téhéran, avec le retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien. Deux éléments qui enchantent le Premier ministre israélien. Il se bat depuis des décennies pour que l'Amérique reconnaisse la ville sainte comme capitale d'Israël. Sans compter qu'il n'a cessé de s'opposer à l'accord conclu par Barack Obama et les autres grandes puissances pour limiter les ambitions nucléaires des ayatollah iraniens.
 


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