Marché pétrolier

La production américaine poursuit sa hausse



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Le marché pétrolier continuait à évoluer dans la prudence en cette fin de semaine, tandis que la production américaine poursuivait sa progression, mettant à nouveau la pression sur la stabilité de l’offre et des prix à court et moyen termes. Hier en fin de matinée, rapporte ainsi l’AFP, les cours pétroliers mondiaux tendaient plutôt à la prudence en cours d’échanges européens, sur un marché qui reste encore hésitant, alors que le différentiel entre les prix aux Etats-Unis et en Europe continue à se creuser. Vers 10h GMT, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, grimpait à 77,59 dollars sur l’InterContinental exchange de Londres (ICE), en petite hausse de 3 cents par rapport à la clôture de la veille. A New York, au cours des échanges électroniques sur le Mercantile exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI), pour le contrat de juillet, cédait, quant à lui, 10 cents pour s’établir à 66,94 dollars. Jeudi dernier, rappelle-t-on, l’écart entre le baril de brent et le WTI atteignait déjà 10,65 dollars, soit son plus haut niveau depuis mars 2015. Ceci, alors que les réserves de brut des Etats-Unis ont reculé la semaine dernière, selon les données de l’Agence américaine de l’énergie (EIA), déjouant ainsi les pronostics émis par les analystes. «Les stocks de brut ont fait face à la fois à une baisse des importations, une hausse des exportations et une activité élevée des raffineries», explique à ce propos Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants. Mettant cependant plus de pression sur les acteurs du marché, la production américaine de brut a continué, elle, à progresser, les Etats-Unis extrayant en moyenne 10,77 millions de barils par jour (mbj) contre 10,73 mbj la semaine précédente. Il s’agit ainsi de la quatorzième semaine de records consécutifs depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983. Si les prix du pétrole américain reculent, estime en ce sens Stephen Brennock, analyste chez PVM, c’est surtout en raison du fait que «les marchés pensent que les oléoducs des Etats-Unis tournent déjà à plein régime». En Parallèle, l’évolution du cours du brent, qui tient lieu de référence pétrolière pour le reste du monde, reste suspendue au devenir de l’entente sur la limitation de la production qui lie l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à dix autres pays producteurs, dont notamment la Russie. Moscou et Riyad, faut-il en effet rappeler, ont ouvertement exprimé la semaine écoulée leur disponibilité à envisager un relèvement de leurs productions respectives. Une question qui sera probablement tranchée lors de la prochaine réunion de l’OPEP, prévue pour la fin du mois à Vienne (Autriche).


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