Rapport du FMI sur l'Algérie

Entre satisfecit et appréhensions



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Le Fonds monétaire international (FMI) a salué vendredi soir les efforts d'ajustement économique menés par le gouvernement pour faire face à la chute des cours d pétrole.
Il a mis en exergue la volonté du gouvernement algérien de faire avancer les réformes pour impulser une économie diversifiée, moins dépendante du secteur des hydrocarbures.
Dans un communiqué rendu public à Washington après l'approbation du rapport de son conseil d'administration sur l'économie algérienne, le FMI indique que les administrateurs « saluent les efforts des autorités pour gérer le processus d'ajustement » économique, malgré la baisse des cours pétroliers.
Le conseil d'administration du FMI a également exprimé sa satisfaction quant à l'intention des autorités algériennes d'appliquer des réformes visant à encourager le développement du secteur privé en améliorant le climat des affaires. Cela, estime la même instruction, en facilitant l'accès au crédit ainsi qu'en renforçant la gouvernance, la transparence et la compétitivité.
Le prêteur en dernier ressort a dit « prendre bonne note du dosage de mesures prévues par les autorités ». Il en cite l'augmentation des dépenses budgétaires en 2018, suivie de la reprise de l'assainissement des finances publiques à moyen terme, du financement monétaire des déficits budgétaires, des restrictions temporaires aux importations, ainsi que des réformes structurelles visant à diversifier l'économie.
Il a suggéré, en cas de maintien du financement monétaire, de « mettre en place des mesures de sauvegarde » pour le plafonner en volume et en durée.
Il a soutenu, par ailleurs, qu'il était possible de s'appuyer sur une variété de mécanismes de financement destinés aux projets d'investissement sélectionnés avec soin.
L'institution de Bretton Woods a noté, en outre, que le secteur bancaire continuait de se porter « relativement bien ». Compte tenu des risques macroéconomiques et les diens financiers au sein du secteur public, il conviendrait de renforcer, précise le Fonds monétaire, le cadre macro prudentiel, notamment en menant plus régulièrement des tests de résistance et en établissant un dispositif de gestion des crises.
Au plan des agrégats macroéconomiques, le FMI a indiqué que la croissance du PIB réel a ralenti à 1,6% en 2017 contre 3,3% en 2016, en raison principalement d'une contraction de la production d'hydrocarbures, et ce malgré la croissance enregistrée dans le secteur hors hydrocarbures, avec une hausse évaluée à 2,6% en 2017 contre 2,3% en 2016.
La croissance devrait rebondir à 3% en 2018 avant de connaître une légère baisse à 2,7%, selon les mêmes projections.
Montrant son inquiétude sur certains indicateurs, le FMI a fait remarquer que le chômage s'est hissé à 11,7% en septembre 2017, contre 10,5% un an plus tôt.
Le taux d'inflation moyen s'est établi à 5,6% en 2017, contre 6,4% en 2016, du fait du ralentissement de l'inflation pour les produits manufacturés et les services, et il était de 3,4% en glissement annuel en avril 2018. Le FMI prévoit une inflation de 7,4% en 2018 et 7,6% en 2019.
Si les réserves restent abondantes, elles ont diminué de 17 milliards de dollars, pour s'établir à 96 milliards de dollars (hors DTS). "La dette extérieure reste négligeable, mais la dette publique intérieure a considérablement augmenté depuis 2016, tout en demeurant modérée », a indiqué le FMI.


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