Ziari

«L’armée n’interviendra pas en cas d’empêchement de Bouteflika»



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Par R. Mahmoudi – Après avoir estimé, en janvier dernier, qu’il était encore prématuré de se prononcer sur un cinquième mandat pour le président Bouteflika, et que «seuls les gens qui courraient derrière leurs intérêts» appelaient le Président à se représenter, l’ancien président de l’APN Abdelaziz Ziari affirme qu’«il n’est pas pressé de changer de Président», annonçant ainsi tacitement son soutien à la candidature du chef de l’Etat pour un cinquième mandat.

Dans une interview accordée à l’hebdomadaire français Le Point, et parue dans sa dernière édition, l’ex-président du Parlement clame : «Je soutiendrai toute position qu’il prendra sur l’éventualité ou pas d’un cinquième mandat. Mon engagement avec le Président est sans faille.» Encensant son bilan des quatre mandats présidentiels, il compare indirectement Bouteflika au leader malaisien Mahatir, rappelé à l’âge de 92 ans, «puisque son leadership est à l’origine de la transformation de son pays».

Interrogé sur le problème que poserait l’état de santé du Président, Ziari estime être «bien placé», en tant que professeur de médecine, pour savoir que dans ce type de pathologie (AVC), «il y a de grandes variations d’un malade à un autre», en assurant que «seul le médecin traitant est en mesure de donner son avis, en particulier sur les données cognitives, et l’intéressé lui-même, bien sûr». Pour lui, c’est cela qui déterminera le Président à envisager ou pas un cinquième mandat, tout en étant persuadé qu’il prendra la «bonne décision».

Etayant son propos, mais sans aller jusqu’à faire le moindre pronostic, Abdelaziz Ziari estime qu’au moment venu le Président «aura à prendre la décision, en fonction de ses possibilités et de ses capacités et en concertation avec d’autres responsables qui ont certainement, eux aussi, à cœur le sort de leur pays».

Critiquant l’initiative des 14 personnalités de l’opposition, l’ex-président de l’APN la qualifie de «réaction émotionnelle» d’un groupe de personnes «plutôt qu’une démarche politique».

Interrogé, enfin, sur l’hypothèse d’une intervention de l’armée en cas de «défaillance présidentielle», Abdelaziz Ziari ne voit rien qui puisse amener l’institution militaire à sortir du cadre constitutionnel. «Je pense qu’il faut éviter de fantasmer sur des hypothèses médiatiques», assure-t-il.

R. M.


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