Algérie- Canada

Rencontre sur les opportunités économiques



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Montreal De notre correspondant Le partenariat économique entre l'Algérie et le Canada sera au cœur d'une rencontre entre hommes et femmes d'affaires le 19 juin prochain à Montréal. Organisée par le Conseil de développement Canada-Algérie (CDCA), l'événement verra la participation des ambassadeurs des deux pays. Ce sera aussi l'occasion pour les membres du CDCA de « se réunir et de créer des opportunités d'affaires », explique Mustapha Ouyed, son président. « La présence des deux ambassadeurs et des autorités consulaires signifie qu'elles sont prêtes à aider, à soutenir et à encourager le développement des relations d'affaires », ajoute celui qui est aussi fondateur et président d'OSC Consultants qui œuvre dans le marché du carbone réglementaire. Si Hocine Meghar, ambassadeur d'Algérie à Ottawa présentera les efforts de l'Algérie à attirer les investisseurs, son homologue canadienne Patricia McCullagh donnera un aperçu sur le rôle des délégués commerciaux pour aider les entreprises canadiennes qui veulent faire des affaires en Algérie. Cette dernière participe à partir d'aujourd'hui, 12 juin, au Global Petroleum Show qui se tient à Calgary en Alberta, la province pétrolifère de l'Ouest canadien. Elle ne sera pas seule à Calgary puisque y prendra part aussi Arezki Hocini, président de l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT). Au-delà des secteurs déjà ciblés par le CDCA comme l'agro-alimenaire, l'environnement et les énergies renouvelables ainsi que le commerce extérieur, le regroupement prépare « une grande mission d'entreprises minières canadiennes en Algérie », annonce Mustapha Ouyed. Celle-ci devrait se faire en automne mais est en préparation depuis le début de l'année. « Une mission d'investisseurs miniers qui va aller voir le potentiel algérien dans une approche de développement minier durable. Le Canada est le champion du monde en terme d'investissements et d'expertise dans le secteur minier  », ajoute-t-il. Sans donner le nom des compagnies il affirme qu'il« y aura des juniors qui prennent les risques d'aller explorer et des majors qui peuvent mettre 3 à 4 milliards de dollars dans l'exploitation d'une mine.» Sur un autre registre, Mustapha Ouyed explique aussi que le CDCA a fait une offre au ministère algérien du commerce pour «fournir de la formation par des experts canadiens et accompagner les PME algériennes pour qu'elles s'exportent mieux.» Questionné sur les points à améliorer entre l'Algérie et le Canada, Mustapha Ouyed a insisté sur le « déficit de communication ». « À l'heure actuelle et on l'a dit à plusieurs reprises  il y a un déficit de communication que ce soit dans un sens ou l'autre », explique celui qui se dit être « agréablement surpris » quand il est en mission en Algérie où il découvre des dispositifs destinés aux entreprises mais qui ne sont « malheureusement pas visibles ni sur internet ni ailleurs ». « Pour un homme ou une femme d'affaires, moins il y a d'information sur une opportunité plus le  risque est élevé et moins ils seront enclins à mettre leur argent ». Il donne l'exemple du rapport annuel de l'Institut Fraser sur le secteur minier dans le monde où l'Algérie est absente quand des pays comme la Mauritanie, le Mali ou le Maroc sont présents. «Ce rapport est très crédible auprès des entreprises minières. Quand nous avons demandé aux minières pourquoi elles ne s'intéressent pas à l'Algérie, elles nous ont fait remarquer que l'Algérie n'est pas dans le rapport Fraser !», explique le président du CDCA. « Nous sommes en train de travailler pour aider à faire en sorte que l'Algérie soit présente dans le prochain rapport.» A rappeler que le volume total des échanges entre l’Algérie et le Canada est passé de 2,37 milliards de dollars canadiens en 2016 à 1٫53 milliards en 2017 loin des 3٫72 milliards de 2013. En 2016, l’Algérie était le premier partenaire commercial du Canada en Afrique, et le 32e partenaire commercial du Canada dans le monde. Pour Export Développement Canada (EDC), l'organisme qui garantit les exportations canadiennes, le risque Algérie est « moyen ». Selon cet organisme « en raison du cadre de réglementation [algérienne, NDLR], les possibilités d’investissement et de financement étrangers sont limitées. Les lenteurs bureaucratiques attribuables à une culture administrative hautement centralisée sont monnaie courante. »  


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