Le parti du Front de libération nationale fait face à une nouvelle fronde. Huit des douze membres du Bureau politique remplacé récemment ont rendu public un communiqué dénonçant les agissements de Djamel Ould-Abbés et rejettent cette décision.
Dans le communiqué, les anciens membres du Bureau politique estiment que le « secrétaire général du parti a violé les statuts du parti ». Selon eux, seul le « Comité central est habilité à nommer » de nouveaux membres du Bureau politique. Ce qui n’est pas évident puisqu’une simple consultation des statuts de ce parti montre que c’est le secrétaire général qui désigne les membres du bureau politique. Mais il doit soumettre cette liste à l’approbation du Comité central. Ce que Djamel Ould-Abbès n’a pas encore fait.
Les signataires se réservent également « le droit de défendre » leurs statuts « par des moyens légaux ». Cela suppose donc qu’ils vont aller devant des tribunaux. Ils espèrent également une intervention du chef de l’Etat « président du parti » et réclament la tenue d’une session du Comité central.
Parmi les signataires, on trouve le président de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui, la députée de Tizi-Ouzou Yamine Meftali et la députée de Boumedès Salima Athmani. Ces derniers ont été remplacés récemment dans le Bureau politique.