Touati écope de 7 ans de prison ferme



...

La cour d'appel de Béjaïa a condamné dans un procès tenue jeudi dernier le blogueur Merzouk Taouati à (07) sept années de réclusion ferme soit une réduction de peine de (03) trois années par rapport à la peine retenue par le tribunal de première instance le 24 Mai dernier (2018).
L'accusé est interdit également de quitter le territoire national pendant 5 ans après l'expiration de la peine tout comme il lui est interdit de porter des armes pendant 5 ans.
Le blogueur est rappelons-le poursuivis pour quatre chefs d'inculpation : « incitation à attroupement illégal, incitation à attroupement armé, incitation à rébellion contre l'autorité de l'état et intelligence avec l'étranger pour nuire aux intérêts économique et diplomatiques du pays (publication sur les réseaux sociaux de vidéos en lien avec les protestations contre la loi de finances à Béjaïa en janvier 2017 et avoir accordé un entretien public sur son propre blog avec un diplomate israélien).
Un collectif de six avocats, était là pour défendre et plaider la l'acquittement du prévenu. La défense qui était constituée de Me Hamaïli, Me Debouz, déjà constitué en première instance a vu l'arrivée de Me Aït Larbi, Me Saheb, Me Djamel Benyoub.

Selon Me Mokrane Aït Larbi « les chefs d'inculpation retenus contre Merzouk Touati peuvent uniquement s'appliquer sur les terroristes graciés ayant assumés publiquement les meurtres commis contre les civiles, militaires et policiers ».
Me Salah Debouz, Boubekeur Hamaïli, Djamel Benyoub, Saheb et Ahmim ont argué juridiquement pour innocenter leur client .Ils ont tenté de démontrer « le non fondement des charges, le dossier qui est totalement vide, faisant remarquer que le dossier est charge et que l'accusé est en droit d'avoir de disposer de témoins à décharge exigeant une nouvelle fois de revoir le dossier d'instruction ».
Des réunions de coordination de concertation entre les membres du comité de solidarité, la défense et la LADDH devraient avoir lieux les jours à venir pour défini les suite à donner à cette affaire » a-t-on a appris.
Notons que pendant le procès se tenait et la salle d'audience qui était pleine à craquer, à l'extérieur devant le portail de la cours d'appel, une foule de citoyens s'est massée sur le trottoir dès 8 heures du matin en solidarité avec le blogueur exigeant son acquittements, sa libération immédiate et l'abandon des charges à son encontre.


Lire la suite sur Le jeune indépendant.