Chacun pour soi et Dieu pour tous !?



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Les responsables à Mostaganem ont l'air de rester perché sur leur trône et ne se soucient de rien tant que leur vie est belle et leurs virements de salaire arrivent à temps.
Etre chef de Daïra, élus, directeur d’exécutif, ou autres , c'est bien, mais pour côtoyer les problèmes de leur ville et faire sortir les citoyens de leur misère, c’est trois fois rien.
Je doute que quelqu’un de ses ‘’soi-disant’’ commis d’Etat ou élus du peuple puissent s’éloigner de leur fauteuil un moment ou de laisser refroidir leur ‘’Expresso’’ ou rater un rendez-vous fructueux d’un entrepreneur ou d’une charmante jeune fille à la recherche d’un emploi pour recevoir un citoyen en détresse.
Ce serait dommage de sacrifier une petit quart-heure de plaisir pour accueillir dans son bureau ce ‘’ rachi’’ ou écouter très brièvement les doléances. Ils sont et resteront toujours aux abonnés absents depuis le temps, ou les maires sont choisis par la ‘’Chkara ‘’ et les directeurs désignés par le ‘’Benamis’’.
Que la ville brûle, ou qu’un jeune s'immole, qu’un père de famille se jette du 4ème étage, que des familles soient jetées à la rue en plein hiver, qu’un maire soit pris en flagrant délit avec sa secrétaire, ou qu’un agent corrompu à la daïra fait son beurre sur le dos des sans logements, rien ne les fera bouger ! Chacun pour soi et Dieu pour tous ?
Un seul langage : «Takhti Dari Oua Tachaal », un seul mot d’ordre dans leurs bouches et qui se répètent toujours à chaque demande : Attendre..!
Mais si la mère ou la sœur ou les enfants d’un de ses responsables étaient expulsés ou leurs logements menaçant ruine, accepteront-ils cette situation ?
Nos responsables malheureusement, qu'ils soient, élus ou commis de l’Etat sont tout le temps absents, et ne répondent plus aux courriers des citoyens, mais si part chance vous arrivez à les rencontrer, lls entendront sans écouter à condition de ne pas parler des problèmes de logement ou d’emploi. Pour eux tout le monde est plus heureux, qu’on mange un jour sur deux, ou on vit dans la rue, ou on est sans gagne-pain, qu’importe du moment où le ne partagent pas le même niveau de vie, pour eux , il faut tout simplement savoir s'arrêter à demander davantage.
 Après moi le déluge ‘’ cette citation de Louis XV’’, colle bien pour nos heureux responsables qui résume leur gouvernance faite de chaos et de provo­cations quotidiennes et reprend le fil de la construction hégémonique de l’administration ‘’Moi’’.
Tout va bien madame la marquise, on déplore un tout petit rien, laissez-nous mourir tranquille !


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