Le choix démocratique est un principe constitutionnel irréversible



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"Le choix démocratique est un principe constitutionnel devenu une constante nationale irréversible", a affirmé le ministre, lors de la cérémonie d'installation du nouveau procureur général près la cour de Tipasa, Nacef Hocine.

"Il est inconvenant de profiter des espaces dédiés à la libre expression, fruits de la démocratie, pour inciter explicitement, par certains, à replonger le pays dans une époque révolue", a ajouté M. Louh, rappelant que "l'Algérie et les Algériens ont vécu à cette époque plusieurs drames et tragédies".

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"Le secteur de la Justice qui a été préparé pour cette étape grâce aux réformes qu'il a initiées, est, en vertu de ses prérogatives constitutionnelles, le garant de la réalisation de ces objectifs", notamment lorsqu'il s'agit de "l'instauration de l'Etat de droit", a-t-il poursuivi, mettant l'accent sur "le respect de la magistrature, les étapes de l'action et ses spécificités".

M. Louh a expliqué, à ce propos, que cette allocution était motivée par les tractations qui marquent la scène nationale et les conflits fomentés qui tentent de bafouer la loi, non seulement en Algérie mais même dans tous les pays respectueux des droits et des libertés.

L'Etat de droit, qui garantit l'équilibre entre les droits et les devoirs, "ne saurait se réaliser par le seul biais de la magistrature, même si toutes les conditions et moyens sont réunis", a affirmé le ministre.

L'instauration de l'Etat de droit, poursuit le ministre, " est conditionnée par un effort complémentaire et intégré, dont les contours doivent marquer une approche participative qui soit au service de la Patrie et de la société, loin de l'instrumentalisation politique et des calculs étroits, tout en veillant à placer l'intérêt de l'Algérie et des Algériens au-dessus de toute considération".

Le ministre a appelé, à ce titre, à faire prévaloir l'esprit nationaliste, la culture de la citoyenneté et à moraliser la vie publique et les relations entre les différentes parties".

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Le ministre de la Justice a ajouté que la profession de justice se voulait noble et une responsabilité, dont l'exercice doit être assurée par ceux qui remplissent des conditions, à savoir "intégrité de conscience et une forte volonté".

Il a précisé, dans ce contexte, que le développement et la formation de ressources humaines aptes à s'acquitter de leurs tâches, ont formé l'un des piliers essentiels dans le processus de la politique de réforme de la justice initié par le président de la République depuis son accession au pouvoir.

Il a réaffirmé la détermination de son département ministériel à poursuivre la politique de réforme et à améliorer la ressource humaine, soulignant que le président de la République a tenu, lors du dernier mouvement qu'il avait opéré dans le corps des magistrats, à nommer des cadres de justice qui ont la capacité de se mettre au diapason de l'évolution et du renouvellement et de poursuivre la réforme.

Il a souligné que la nomination, par le président de la République, de quatre femmes au rang des cadres dans l'échelon de justice, découle de sa foi en la contribution croissante de la femme dans la justice nationale et reflète la justesse du choix en faveur de l'encouragement et de l'égalité des chances entre les enfants du pays.

Le Garde des Sceaux a rappelé, à ce propos, la révision de la Constitution en 2016, laquelle a consolidé le Pouvoir judiciaire et limité son champs avec précision, au sein de la structure globale de l'Etat algérien, faisant de " la responsabilité de la justice à imposer la force de la loi sur tout un chacun et en toute circonstance, une grande tâche".

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M. Louh a également rappelé la politique du président de la République en matière de réformes, d'amendements et d'acquis réalisés au double au plan interne et externe, soulignant que cette politique " n'a jamais recouru au mode de campagnes circonstancielles, ou était basé sur les réactions ou sur le chevauchement des étapes".

Grâce à la politique judicieuse du président de la République, ces réformes étaient depuis toujours, poursuit M. Louh, " basées sur des visions claires, méthodiques, constantes et inhérentes aux mutations internationales, tout en étant au service de la stabilité et de la sécurité de l'Algérie".

Parmi les avantages nés de la Constitution algérienne révisée en 2016 est "la consécration de la confiance dans le présent et l'assurance quant à l'avenir, étant donné qu'elle résulte d'un travail constant qui s'est poursuivi depuis son lancement en profondeur tout en traitant les causes", selon le ministre qui a souligné que les mesures de réforme se poursuivent au service du renforcement des chances de succès du choix démocratique et la consécration de l'Etat de droit, des institutions, des droits et devoirs.


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