La tentative d'isoler la Russie a-t-elle échoué ?



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À peine trois jours de la vive polémique sur ses déclarations au sommet d'Helsinki, le président américain Donald Trump espère déjà une nouvelle rencontre avec son homologue russe.


La date n'est pas encore fixée, mais tout laisse à croire que le tête-à-tête ne saurait tarder, d'autant plus que, le président américain s'est dit impatient de revoir Vladimir Poutine dans la capitale fédérale américaine. Cet engouement pour « l'homme russe » est un fait inédit dans les relations entre les deux pays. Nous sommes bien loin de l'esprit qui régnait jadis, au sommet de Genève de 1985 entre Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev. Dans un contexte de guerre froide, personne ne pouvait imaginer un président des États-Unis, qui plus est républicain, s'inscrive en porte à faux avec la politique extérieure de son pays et ses services de renseignements pour défendre un président russe ? Donald Trump est une exception. Sa logique qui échappe à la diplomatie classique de ses prédécesseurs, se voulant distante et méfiante à l'égard de « l'ennemi » qui vient du froid, suscite des interrogations.
Aujourd'hui et plus d'un demi-siècle après la mise en place de la stratégie de l'endiguement contre l'Union soviétique, il est légitime de se demander si l'histoire n'est-elle pas en train de se réécrire dans le sens opposé ? C'est en tout cas, ce qui semble se dessiner sur l'échiquier mondial, sous l'impulsion de la politique du président Donald Trump, visiblement enclin à contenir l'influence de son pays et celle de ses traditionnels alliés de l'UE et de l'OTAN. Quand George F. KENNAN, spécialiste des affaires soviétiques, suggérait au gouvernement américain de faire contrepoids aux Soviétiques, le temps donnera raison à sa stratégie gagnante ; le monde occidental « triomphera » du socialisme au pied du mur de Berlin. Mais qu'en est-il aujourd'hui par rapport à la Russie ? Le président Trump semble en tout cas appliquer un « contre-endiguement » qui profite largement au maitre du Kremlin ; une guerre commerciale avec la Chine, une autre avec l'UE et celle de ses voisins de l'ALENA, cela sans parler des tensions créées au sein de l'OTAN, au moment où la Russie se vante des progrès réalisés sur le plan militaire et géostratégique. Si pour les spécialistes le rapprochement russo-américain répond stratégiquement à d'autres impératifs comme le rapprochement de la Chine avec les pays de l'Europe, dans le sillage du rétablissement de la route de la soie, il n'en demeure pas moins que le destin de l'Amérique serait aujourd'hui et plus que jamais, tributaire de l'antagonisme sino-russe. Un rapprochement entre la Chine et la Russie que certains qualifient de « tragédie pour les USA », marquera sans doute le début d'un processus similaire à celui qui a vu un jour, l'URSS fléchir suite au rapprochement sino-américaine à la faveur de la rencontre historique du président Richard Nixon avec le président Mao Zedong en février 1972.


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