Flambée des prix du poulet

Une campagne de boycott est lancée



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Une campagne de boycott du poulet vient d'être lancée pour limiter la flambée des prix ces derniers jours, qui ont atteint 450 DA le kg.


Initiée par l'Association de protection et d'orientation du consommateur et de son Environnement (APOCE), sous l'Hashtag « Khelih errabbi errich », (ndrl) (laisse ses plumes pousser cette campagne de vise à réduire les prix de la volaille. Pour le président de l'APOCE, Mustapha Zebdi, qui s'exprimait sur la chaîne de télévision Ennahar TV, « boycotter l'achat du poulet est une question de principe et surtout une manière de préserver le pouvoir d'achat des consommateurs ». Il est aussi question, selon lui, « de faire réagir les instances de régulation et de contrôle ».


Cela pour mettre fin à cette augmentation arbitraire des prix causée par les intermédiaires qui monopolisent cette filière. Justement, dans l'appel lancé sur sa page facebook, l'APOCE pointe du doigt le monopole pratiqué par les intermédiaires. Cette filière reste la moins organisée en l'absence, entre autres, de marchés de gros, qui auraient dû constituer le trait d 'union entre le producteur et le consommateur. Les professionnels du domaine, pour leur part, interpellent les autorités publiques quant à l'intérêt « d'organiser cette activité en créant des complexes d'abattages répondant aux normes, qui serviront aussi de marché de gros ». Une manière d'assurer une meilleure traçabilité du produit. Cette absence d'organisation pénalise les éleveurs et les consommateurs, sont les victimes de cette situation.


Car les éleveurs ne profitent que d'une marge bénéficiaire raisonnable, et le consommateur, lui, paie le poulet à un prix très élevé. L'APOCE, qui a lancé cette campagne de boycott hier, a pour but de protéger les consommateurs. Cette initiative semble trouver écho chez les internautes qui n'ont pas hésité à partager l'information, tout en indiquant le prix du poulet dans leur wilaya de résidence. Rappelons qu'une campagne similaire a été lancée spontanément par des internautes il y a quelques semaines « Khilih yetaâfen », (ndlr) laisse-le pourrir. Le but est le même ; il consiste en le boycott de cette viande blanche, jusqu'à ce que son prix soit revu à la baisse. Cette démarche de boycott via les réseaux sociaux semble être inspirée des deux campagnes visant le boycott du poisson, et la fameuse campagne contre l'achat des voitures montées localement sous l'Hashtag « Kheliha T'ssadi ». Revenant aux prix de ce produit aviaire, le président de l'APOCE estime que « rien ne peut justifier cette augmentation », et dit avoir tiré la sonnette d'alarme depuis déjà des semaines.


Selon lui, le problème se pose dans l'incompatibilité entre le nombre de poussins produits quotidiennement et celui des poulets abattus durant la même période. « Il y a entre 800 00 et 900 00 poussins quotidiennement, alors que le nombre de poulets égorgés atteint un million et demi », précise Zebdi, qui dénonce des pratiques dangereuses. A savoir « brûler l'excédent de poussins réalisé les semaines passées dans le but de garder les prix élevés », précise-t-il. « Le prix du poussin était de 50 DA, et maintenant il a atteint 120 DA », dit-t-il.


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