Grand rassemblement en faveur du « 5e mandat »



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C'est sans doute en réponse aux récentes manifestations de certains partis politiques de l'opposition, qui ont affiché clairement leur refus du « cinquième mandat », qu'un grand rassemblement aura lieu mercredi 15 août au siège de l'Alliance nationale républicaine (ANR).
Selon les informations en notre possession, le secrétaire général de l'ANR, Belkacem Sahli, a invité une quinzaine de formations politiques, dont les positions et les discours sont proches de ceux de la mouvance présidentielle, autour d'une table et d'un ordre du jour précis. Il s'agira de créer un rassemblement politique élargi de soutien au président Abdelaziz Bouteflika, susceptible d'animer la scène nationale et de peser lors de la campagne électorale. Ce rassemblement est une forme d'alliance ou de front, dont l'idée centrale est d'appeler Bouteflika à briguer un 5e mandat.
Ce projet est cher à Sahli, qui rêve depuis fort longtemps de lancer cette alliance. Il avait, rappelons-le, émis le souhait, l'an dernier, de constituer un front commun après les législatives. Selon ses assertions, cette tendance politique devrait se réunir dans un même espace à l'exemple de ce que l'opposition a fait à Mazafran. Autrement dit, Sahli veut une plate-forme, une charte et des partis politiques qui adhèrent totalement à ce projet en soutenant le programme de Bouteflika lors de la présidentielle d'avril 2019.
Il semble que cette initiative va naître aujourd'hui, avec ce rassemblement que le FLN et le RND vont certainement applaudir. Selon les mêmes informations, les quinze partis politiques vont engager des négociations sur cette démarche, en analysant tous les détails, ainsi que le calendrier des meetings ou des rencontres. Pour Sahli, il y a urgence de créer ce pôle politique afin de faire face aux détracteurs du cinquième mandat. Déjà, à l'issue de ses entretiens avec Ould Abbès, le patron du FLN, le SG de l'ANR a affirmé que « la continuité de Bouteflika à la tête de l'Etat va permettre une plus grande stabilité institutionnelle et sociale mais aussi d'approfondir les réformes engagées au cours de ses vingt ans de règne ». Sahli assure avoir partagé le même point de vue sur la situation générale du pays avec Djamel Ould-Abbès, soulignant la convergence de vues sur plusieurs sujets, telle la présidentielle de 2019.
Ainsi, l'ANR veut la poursuite du président Bouteflika de sa mission à la tête de l'Etat par « souci de stabilité économique et sociale ». Le secrétaire général de l'ANR relève dans ce sillage que l'Algérie est le seul pays de la région où le « Printemps arabe n'a pas réussi ». Cela grâce, selon lui, à la politique de gouvernance du chef de l'Etat qui a su, d'après lui, « rester à l'écoute de la rue algérienne et répondre aux préoccupations des citoyens ».
Les observateurs s'attendent lors de ce rassemblement, qui sera ponctué par une conférence de presse, à l'adhésion d'une quinzaine de petites formations politiques qui n'ont pas un grand ancrage populaire, mais qui ont des dizaines d'élus et des présences significatives au sein des institutions, comme les APC, les APW et l'APN. Certains parmi ces partis sont assez connus médiatiquement, comme le mouvement El Karama de Benhamou.
Or, l'objectif central de ce projet est de faire contrepoids aux alliances naissantes qui s'opposent à la candidature du chef de l'Etat à la magistrature suprême, et de répondre massivement par un niet, à l'idée en vogue sur la candidature de l'entente nationale ou consensuelle que le MSP de Abderrezak Makri veut propager.


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