Un sénateur corrompu du RND exclu par Ouyahia



...


Le secrétaire général du parti du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a décidé de radier "définitivement" des rangs du parti le membre du Conseil de la nation élu à Tipasa, Boudjouher Malik, pour "son implication dans une affaire de corruption", a annoncé avant-hier le RND sur sa page Facebook.


Selon des informations émanant du parti, ce sénateur aurait été impliqué dans cette affaire suite à une plainte déposée par un investisseur de la région.
Ouyahia s'est référé dans sa décision aux dispositions des statuts du parti adopté lors de son 5e Congrès, ainsi qu'au règlement intérieur adopté par son Conseil national, a-t-on ajouté de même source. Le sénateur élu à Tipasa a été "définitivement" radié des rangs du parti suite à "son implication dans une affaire de corruption portant atteinte à la réputation du RND, de ses militants et élus", précise la même source.


Depuis quelques temps, la direction du RND est devenue impitoyable dans des cas comme celui-ci, puisque des élus APC et APW ont été exclus des rangs du parti pour des raisons différentes. A ce sujet, il faut noter celui du P/APC de Ras El Ma dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, accusé de harcèlement sexuel et dont des vidéos compromettantes ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux. D'autres élus, comme celui de l'APW de Mostaganem, qui fut radié des rangs du RND, pour avoir créé de la zizanie et jeté le trouble au sein de la base.


Il semblerait que Ouyahia ne veut plus laisser traîner les choses en matière de respect de discipline au sein du parti, de son règlement intérieur et de ses statuts. Pour lui, le RND doit donner l'exemple, alors que des échéances importantes se profilent à l'horizon, comme les sénatoriales à la fin de l'année et la présidentielle. C'est ce genre de comportements de certains élus et autres responsables organiques qui jettent le discrédit sur l'action politique et militante.
Pour Ouyahia, il faut sévir rapidement et d'une manière tranchante pour éviter d'autres dérapages, d'autant que l'heure aujourd'hui est à la lutte contre la corruption et les attitudes immorales.


Lire la suite sur Le jeune indépendant.