O/Abbes, Benyounes et Salhi, violence et discours agressif



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 Ce qui s’est passé ces dernières semaines comme, criminalité, banditisme, escroquerie, corruption et radicalisme islamique, est atterrant. Cela nous rappelle l’avant-guerre civile de la décennie noire où l’on versait des larmes sur les victimes des faux barrages, et les jeunes filles non voilées châtiées sous le nez de la barbe.
Un faux diplomate tchadien arnaque des centaines de pèlerins en Algérie, un sénateur emprisonné pour corruption, arrêté avec 500 millions de cts dans un sac, une première dans les annales du sénat algérien. Deux fillettes violées par des inconnus à Mostaganem et à Tlemcen, un jeune homme assassine sa mère et sa grand-mère à Alger, deux estivants assassinés à Bejaia à et à Boumerdes,  un autre à Relizane et un restaurateur assassine son client à Oum El-Bouaghi. Ce qui inquiète le plus, c'est le dérapage des «parkingueurs ",  vers des faits plus graves, assassinats et violences contre les estivants, qualifié de ‘’la goutte qui fait déborder le vase."
Un cocktail de scènes de violences fait courir les courtisans de la déstabilisation, les ennemis d’outre-mer pour classer la capitale de l’Algérie parmi les pires villes du monde ! Et bien terminer la semaine, l’annonce de l’escroquerie du fils du Général Nouba par un homme d’affaires à Ghardaïa !
Le radicalisme religieux s’invite également pour prendre part à cette violence qui fait polémique sur  les réseaux sociaux. L’inédite sortie des jeunes dans plusieurs wilayas pour manifester contre les festivals culturels à la mode du fils dissous ‘’ faire de la prière collective contre la musique, implique la main des islamistes et prouve que l’Algérie n’a pas encore fini avec le radicalisme islamique.  
Si la situation de la violence actuelle en Algérie est souvent expliquée par le passé violent du pays , le terrorisme  et ses répercussions sur les jeunes , il n'en demeure pas moins que la violence verbale employée par les politiciens et chefs de partis politiques constitue aussi  l’essence  
de cette horreur.
L'exemple des discours politiques de plusieurs chefs de partis politiques qui s'expriment de plus en plus en insultes et invectives. Preuves,  sont les déclarations du patron du FLN qui ne s’empêche pas de qualifier le chef de parti du MPA, Amara Benyounes, d’âne et d’ignorant, et ce dernier après avoir traité le maire d'Alger-Centre de menteur , il revient devant le  public en pleine campagne et lance sans honte : ‘’ “Inaâl bouh li mayhebnach” (Maudit soit celui qui ne nous aime pas) ! Également la députée Naima Salhi, la présidente d’un micro parti islamiste, qui insulte les kabyles et menace sa fille en directe sur la chaine télévision : "Si tu dis un mot en kabyle je te tue !"
Avec ce discours politique qui se radicalise, se durcit avec pleins d’insolences, et attaques personnelles, affirme publiquement qu'il n’a aucun respect pour l’autre, on ne peut en aucun cas incriminer des jeunes à la langue légère du moment où les soi-disant chefs de partis politiques censés guider cette jeunesse s’enfoncent dans la violence !    

 


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