Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, réélu pour un second mandat de 5 ans, a été investi officiellement à la magistrature suprême du pays au cours d'une cérémonie qui s´est déroulée samedi à Bamako en présence de chefs d´Etat et de gouvernement, dont le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Lors de laquelle il a souligné l´importance de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, saluant l´Algérie pour la domiciliation des pourparlers inter-maliens dans des conditions «de convivialité et d´amitié réelles». M. Ouyahia, accompagné du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à cette cérémonie d'investiture, qui s´est tenue au niveau de l´Avenue du Mali à Bamako, où se dérouleront également les festivités du 22 septembre commémoratives du 58ème anniversaire de l’indépendance du Mali. Le président malien, 73 ans, a prêté serment le 4 septembre dernier à Bamako pour un second mandat. Réélu lors du second tour de l'élection présidentielle le 12 août, le président Keïta a été installé dans ses fonctions de président de la République du Mali par la Cour suprême. «Il me semble indispensable de souligner une fois de plus l´importance que revêt pour le Mali la mise en œuvre de l´accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d´Alger», a déclaré M. Keïta dans un discours prononcé à l´occasion de son investiture pour un second mandat au niveau de l´Avenue du Mali, où se sont déroulées également les festivités du 22 septembre commémoratives du 58ème anniversaire de l’indépendance du Mali. «Encore une fois, je tiens à saluer nos frères algériens et le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour la domiciliation des pourparlers dans des conditions de convivialité et d´amitié réelles où jamais nous n´avons senti le moindre mépris et la moindre déconsidération. Merci l´Algérie», a indiqué M. Keïta devant un parterre de chefs d´Etats et de gouvernement, dont le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, représentant le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, venus assister à la cérémonie d´investiture. L'Accord de paix et de réconciliation au Mali signé, en mai 2015 et en juin de la même année, par toutes les parties maliennes à Bamako, avait été conclu après cinq rounds de dialogue, engagés en juillet 2014 sous la conduite d'une médiation internationale, dont l'Algérie est chef de file. A rappeler, la Cour constitutionnelle a proclamé le 20 août Ibrahim Boubacar Keïta vainqueur de la présidentielle avec 67,16% des suffrages au second tour du 12 août, contre 32,84% à son rival, l'ancien ministre des Finances Soumaïla Cissé, 68 ans. Aps MondeAfriqueMali