Le sort des quotas se décidera à Vienne



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Rien de changé à Alger lors de la10e réunion du comité ministériel mixte de suivi OPEP/non OPEP (JMMC). Le plafond de production 32,5 et 33 Mb/J convenu à Alger en Septembre 2016 et entériné à Vienne en décembre de la même année est maintenu. Tout se décidera en décembre prochain lors de la réunion des ministres de l'OPEP à Vienne. C'est ce qui apparait au terme de la réunion du JMMC hier à l'hôtel Aurassi à Alger. Il n'était pas possible pour le JMMC de discuter une révision de la production à deux mois de l'expiration de l'accord d'Alger.

Toutefois, les différents intervenants de la 10e réunion du comité ministériel mixte de suivi OPEP/non OPEP (JMMC), qui s'est tenue hier à Alger, ont plaidé pour la nécessité de maintenir la stabilité du marché pétrolier mondial.

« Il est dans l'intérêt aujourd'hui des producteurs de l'industrie pétrolière et des consommateurs de capitaliser les effets positifs de l'Accord d'Alger et d'assurer une transition souple afin de ne pas déstabiliser le retour en cours à l'équilibre du marché », a affirmé le ministre de l'Energie algérien, Mustapha Guitouni, dans son discours prononcé à l'ouverture des travaux. « Nous avons tous ensemble fait preuve de leadership, de flexibilité et de bonne gouvernance, alors même que dans les premiers mois de la mise en application de l'accord historique d'Alger – il a mis les fondements de la Déclaration de coopération OPEP et non OPEP adoptée par 25 pays producteurs du pétrole – des doutes, non justifiés, pesaient sur notre capacité collective à agir efficacement pour éliminer l'excédent des stocks et restaurer l'équilibre du marché pétrolier », a précisé le ministre.

Selon lui, les travaux du JMMC et de son organe technique, le JTC, sont l'expression de cette bonne gouvernance qui donne au marché pétrolier une visibilité nécessaire et plus de transparence, notamment sur le niveau mensuel d'offre des 25 pays signataires. Evoquant toujours l'Accord d'Alger, le ministre a indiqué que la Déclaration de coopération est un succès remarquable et historique.

M. Guitouni a toutefois souligné l'importance de pérenniser cette action : « Il convient à présent d'envisager les voies et les moyens de pérenniser notre coopération et de maintenir les bases d'un dialogue permanent, non seulement entre les pays OPEP et non OPEP mais également, et surtout, entre les pays producteurs et consommateurs ». Sur ce sujet, le ministre a souligné le rôle que l'Algérie continue de jouer dans le rapprochement des positions entre les pays. « L'Algérie n'a eu de cesse d'œuvrer au rapprochement des positions entre les pays frères et amis », et ce, a-t-il précisé, du fait de ses traditions et de son histoire. M. Guitouni, avec un niet catégorique, a réfuté le fait que l'OPEP soit politisée. « A l'OPEP, nous ne pratiquons pas de politique », a-t-il affirmé en marge de cette rencontre.

De son côté, le président du JMMC, Khaled Al-Faleh, a salué les efforts louables de ce comité, et ce en dépit des défis et des conditions difficiles auxquels il fait face. Conscient que la stabilité du marché est capitale pour la prospérité de notre économie, il estime que « le pétrole doit accompagner l'économie des pays, et non être un obstacle ». Il a en outre indiqué que « la balance entre l'offre et la demande est actuellement satisfaisante et qu'il aspire

à maintenir cette tendance rassurante durant les 5 prochaines années ». Tout en signalant les résultats satisfaisants enregistrés, marqués notamment par une relance de l'activité industrielle, Khaled Al-Faleh a souligné l'importance d'adopter une stratégie à l'avenir. Il a aussi mis l'accent sur la nécessité de fournir des quantités d'or noir de manière continue. « Il faut fournir des quantités et éviter qu'il y ait des coupures, des crises ou encore un manque sur le marché », et ce afin d'assurer l'équilibre entre l'offre et la demande. L'objectif, selon lui, est de garantir le bien-être du consommateur. De son côté, le ministre de l'Energie russe, Alexandre Novak, qui a coprésidé cette réunion, a relevé l'importance du dialogue et de la coopération pour faire face aux défis à l'avenir, lesquels pourraient mettre en danger la stabilité de l'économie globale. Il a par ailleurs mis en garde contre les sanctions imposées par certains pays qui, a-t-il signalé, pourrait mener à l'essoufflement de l'économie mondiale. Allusion faite aux sanctions des Etat-Unis imposées à l'Iran.

Un autre intervenant, Souhil El-Mazroui, président de la Conférence OPEP, est revenu, pour sa part, sur le rôle capital et prépondérant de l'Algérie dans l'Organisation. Il par ailleurs exprimé son espoir quant à la garantie de l'équilibre, qui caractérise actuellement le marché mondiale sur le long terme, afin de garantir la stabilité de l'économie globale. Pour ce qui est de l'OPEP qui, selon lui, jouit de la transparence, le même responsable a appelé d'autres pays à rejoindre l'Organisation dans le but de renforcer les rangs. Le secrétaire général de l'OPEP, Mohamed Barkindo, a lui aussi mis en évidence la transparence dont jouit l'Organisation. Il a cependant souligné le fait que « l'OPEP n'est pas un cartel ou un monopole, mais une plate-forme responsable qui prend en considération l'intérêt mutuel des consommateurs et des producteurs ».


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