Les anciens retraités de l’armée algérienne, une plaie dans le corps de l’Etat



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Revalorisation de retraites, droits d’accès aux prestations médicales de l’armées et attribution de logements sociaux, depuis près de deux ans, des milliers d’anciens militaires, retraités, rappelés du contingent, des radiés de l’ANP ou tout simplement des blessés qui ont servi durant les années du terrorisme, tentent de faire entendre leurs voix. Ils ont organisé des manifestations, des marches, des sit-in…

En dehors de quelques réunions tenues avec le ministère de la Défense, qui a accepté de répondre à certaines doléances, comme celle d’accorder l’accès à certains d’entre eux à l’hôpital militaire de Ain-Naadja, ces militaires retraités n’ont encore rien obtenu de la part des autorités publiques.

Selon des témoignages, certains de ces anciens militaires n’ont même pas droit à des retraites normales. «J’ai eu droit à une indemnité mensuelle de 12 000 DA. Cette pension a été revalorisée pour atteindre les 27 000DA le mois.  On ne peut pas vivre avec cette maigre pension et le pouvoir d’achat est fortement dégradé. Mon état de santé s’est décliné depuis que j’ai quitté l’hôpital militaire», a témoigné un invalide, repris par le journal El Watan.

«Comment peut-on assurer la scolarité de nos enfants, leurs besoins et une prise en charge d’une famille de 5 personnes avec une maigre pension de 27 000DA», s’insurge un autre.

Parmi les protestataires, se trouvent plusieurs catégories. Chacune a ses propres revendications. Leur nombre est évalué à plus de 15000 sur le territoire national. Mais le ministère de la Défense nationale a préféré la sourde oreille face à des manifestants qui ne veulent pas baisser les bras.

Surtout que certains d’entre eux ont combattu contre le terrorisme dans les années 1990, ce qui a provoqué en eux des séquelles indélébiles.

En plus de ces désagréments, ces anciens militaires ne peuvent même pas travailler dans des entreprises. «Nous sommes même interdits de participer à des concours de recrutement. Les entreprises publiques ou privées exigent de nous des documents attestant des fins de contrat avec l’ANP», ont-ils déploré.

«Aucun employeur ne prend le risque d’embaucher un ex-militaire radié pour des raisons disciplinaires ou autre», a-t-on souligné.

Comme seule réponse, l’APS a fait parler le représentant des retraités de l’ANP qui demande à ses collègues de préférer le dialogue. Un dialogue que les autorités refusent d’adopter justement !


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