Selon un rapport américain

Daech et Al-Qaïda incapables d’agir en Algérie



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Par R. Mahmoudi – Dans un rapport publié récemment, le Middle East Institute, basé à Washington, estime que la menace djihadiste n’est pas nouvelle dans la région du Maghreb. Cependant, les répercussions négatives des «soulèvements arabes» en 2011 ont radicalement modifié l’environnement politique et sécuritaire de l’Afrique du Nord. Or, l’Algérie, contrairement aux autres pays de la région, y échappe, bien que les menaces se poursuivent et soient nombreuses, «y compris celles de cellules djihadistes locales soutenues par celles établies au sein d’autres groupes terroristes opérant dans le Sahel, tels que l’AQMI, selon le think thank américain.

Le Middle East Institute souligne dans son rapport que la menace «djihadiste» en Algérie «est devenue largement fragmentée car les groupes terroristes tels que Daech ou Al-Qaïda au Maghreb islamique ont des capacités très limitées pour mener des opérations terroristes majeures dans le pays».

Les rédacteurs du rapport affirment que l’Algérie dispose de tactiques antiterroristes «plus sophistiquées et plus efficaces que celles appliquées dans les autres pays du Maghreb». Ils décrivent l’Algérie comme un «pays avec une longue histoire de lutte contre les djihadistes», tout en constatant «une diminution constante» des victimes du terrorisme. Ainsi, le nombre de victimes est tombé de 153 en 2009 à seulement 9 en 2016, selon le rapport.

D’après l’institut américain, «l’Algérie a su maintenir un faible niveau d’activité djihadiste grâce à des ripostes antiterroristes énergiques en 1994, les autorités algériennes ayant également adopté des méthodes de réconciliation».

Poursuivant son analyse, Middle East Institute juge que l’Etat algérien «continue d’exercer un contrôle strict sur le secteur religieux, tout en encourageant des investissements importants dans les domaines du logement, de l’emploi, de la santé, des infrastructures et de la jeunesse».

R. M.


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