55e anniversaire de la création du FFS

Rassemblement à Tizi-ouzou



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Le plus vieux parti d'opposition, le FFS, fêtera samedi prochain le 55e anniversaire de sa création par un rassemblement populaire à l'Esplanade de l'ancienne mairie à Tizi-Ouzou.

Né officiellement le 29 septembre 1963 dans une conjoncture nationale douloureuse, le FFS dans ses balbutiements stipule, dans la proclamation rendue publique le 29 septembre 1963, d'opérer le redressement de la révolution algérienne, d'en assurer la continuité en instaurant un socialisme fondé sur l'adhésion populaire, seule garante de justice sociale et de liberté.

La Kabylie sera le théâtre d'opérations militaires qui replongent la population dans un nouveau cauchemar. La riposte des troupes de l'ALN acquises aux thèses du FFS ne se fait pas attendre. C'est la guerre ouverte. Les premières tractations débutent entre janvier et février 1965 et se concluent par des accords qui prévoyaient « la libération de tous les détenus politiques » et « l'intégration des militants du FFS dans la vie active ». Les deux principaux textes directeurs du FFS sont la déclaration du 1er Novembre 1954 et la plateforme du congrès de la Soummam. L'action politique du FFS repose sur la Déclaration universelle des droits de l'homme dans son militantisme pour la préservation et la promotion des droits de l'homme en Algérie, ainsi que sur les libertés individuelles et collectives, la liberté d'opinion et les libertés publiques.

Le FFS a produit en 2016 l'initiative de reconstruction d'un consensus national comme alternative démocratique pour préserver l'unité nationale et l'intégrité territoriale de l'Algérie. Pour le parti, le défi actuel est de trouver les voies et moyens permettant de mettre toutes les chances du côté de ceux qui croient en cette initiative de consensus national et la mobilisation du plus grand nombre d'Algériens autour de ce projet. La préoccupation et l'objectif du FFS sont la préservation de la souveraineté nationale, de la sécurité, la stabilité et la cohésion de l'Algérie dans le but de construire un État fort avec des institutions fortes et l'adhésion de son peuple, pour un pays uni, prospère et solidaire.

Le FFS a tenu des consultations avec 21 parties entre formations politiques et organisations de la société civile. Ces rencontres se sont déroulées dans un climat serein et ont permis de dégager les points convergents et de cerner les divergences entre les différentes parties consultées. Mais cette initiative politique n'a reçu aucun écho de la part du pouvoir et des deux partis proches de lui, le FLN et le RND, qui ont délibérément sabordé cette initiative.


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