La mémoire de Nelson Mandela honorée au Festival international de musique symphonique



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La présence du public était forte, comme pour chaque édition, à l'ouverture, ce samedi à l'Opéra d'Alger, du Festival culturel international de musique symphonique. L'ouverture officielle a été proclamée par le ministre de la culture, Azzedine Mihoubi. Outre les personnalités culturelles étaient présents la ministre de la Solidarité et de la Famille, le wali d'Alger ainsi que l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique.


Dans son allocution d'ouverture, le commissaire du festival, Abdelkader Bouazzara, a exprimé, sa vive reconnaissance au ministère de la Culture pour le soutien apporté au Festival culturel international de musique symphonique. Il a, en même temps, salué l'accompagnement à ce festival, en sa qualité de sponsor, de l'Office national des droits d'auteur. Le ministre de la Culture a remercié chaleureusement Abdelkader Bouazzara pour les grands efforts déployés dans l'organisation de cet évènement annuel.


Tous deux ont rappelé, à l'occasion du récital de l'auteur de chant d'opéra sud-africain participant à cette ouverture, les liens solides d'amitié unissant l'Algérie à l'Afrique du Sud. Ils ont rendu un vibrant hommage au leader Nelson Mandéla, à la mémoire duquel l'Opéra d'Alger venait justement d'organiser une soirée à l'occasion du centenaire de sa naissance. Ce chanteur d'opéra sud-africain, Thanbag Senekal, a séduit le public par sa voix d'or, sa simplicité et sa modestie, en interprétant des œuvres de Mozart et de Verdi. Il a particulièrement brillé en chantant en duo avec la soprano russe Tiviane Irina un passage de la Traviata de Verdi.


Ce fut un moment très touchant, rempli de romantisme, de tendresse et d'émotion. L'orchestre de musique symphonique de l'Opéra d'Alger a ensuite interprété, de manière magistrale, la Septième symphonie de Beethoven, sous la baguette du maestro Amine Kouider. C'est une œuvre très difficile, où les notes basses, presque inaudibles, se juxtaposent avec les notes hautes, vibrantes de sonorités. Parmi la quarantaine de musiciens, dont plusieurs artistes russes, qui ont démontré leur brillant talent, émergent les deux premiers violons, Hayet Kouider er Vera Aït Tahar. Quant au maestro Amine Kouider, sa direction musicale était sublime.


Il a donné le meilleur de lui-même, tant est si bien que l'ambassadeur américain et le wali d'Alger sont montés personnellement sur scène, le félicitant vivement pour ses grandes prouesses. Amine Kouider, avec le commissaire du Festival Abdelkader Bouazzara, ont programmé, pour la fin de cette soirée d'ouverture, un bouquet de pièces musicales puisées dans notre patrimoine. L'enthousiasme était général. Le public était ravi de ce premier jour du festival et se promet de suivre assidûment les autres concerts, qui se poursuivront jusqu'au vendredi 19 octobre.


Dans les espaces de l'Opéra, ils trouvent bien-être, confort, sécurité mais aussi un bon accueil. Une restauration à prix accessible est à leur disposition. C'est l'occasion de mettre ses plus beaux habits pour ces sorties en famille. Même pour ceux qui n'ont pas de véhicule personnel, le festival a prévu de les transporter avec les bus de l'ETUSA. Départ de la place Audin. Le prix du transport est imbattable, 50 DA, alors que pour un tel trajet, un chauffeur de taxi demande 1200 DA.


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