Le renouveau du CRB dépend de Bouhafs



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Alors que le CSA a cédé 47% de ses actions

L’opération du rachat du CR Belouizdad par le Groupe Madar est de nouveau relancée. Une réunion a opposé, lundi, le président du club sportif amateur, qui détient 75% du Chabab, Karim Chettouf, au patron du groupe en question, pour discuter de la mise en œuvre de ce processus.
Après plusieurs heures de négociations, le CSA/CRB a décidé de céder 47% de ses parts à l’actuel sponsor du club, en attendant que celui-ci rachète 20% des autres actions appartenant aux membres du conseil d’administration. Les deux parties ont d’ailleurs fait part de cet accord, dans un communiqué qu’ils ont conjointement signé. «Le Groupe Madar Holding/Spa va s’investir dans le développement du club a travers ses cadres, ses compétences et son savoir faire, et le CSA sera là pour l’accompagner, aux fins de l’aboutissement et la réussite de ce grand projet. A ce titre il a été convenu que le Groupe Madar intervienne à travers une participation majoritaire dans le capital de la SSA/CRB, qui se traduira par l’acquisition de 67% des actions reparties : 47% issue des actions du CSA, appelées à être entérinées par l’assemblée générale du CSA/CRB, 20% du bloc des autres actionnaires lesquels sont sollicités à l’effet d’accepter la proposition de libérer cette quote-part au profit de Madar Holding», pouvait-on lire. Si le transfert des 47% des actions du club amateur au profit du Groupe Madar holding est quasiment acquis, dans la mesure ou la plupart des membres de l’AG du CSA/CRB est favorable à la reprise du club par un investisseur sérieux, c’est loin d’être le cas pour les 20% appartenant aux membres du conseil d’administration, à leur tête le président déchu, El Hadj Mohamed Bouhafs, qui détient à lui seul 17% des parts. Le problème, c’est que ce dernier, qui n’a jamais accepté sa destitution de son poste à la tête de la Société Sportive Par Actions (SSPA) du club, le 12 Août, suite à la réunion d’urgence ayant regroupé les membres du conseil d’Administration (CA) et les responsables du Club Sportif Amateur (CSA), a pris, depuis, la poudre d’escampette.
Dans l’entourage belouidadi, on craint même que l’énigmatique ex-président du Chabab saborde le projet, puisque le Groupe Madar est «l’occasion offerte par ce partenariat (qui) est à saisir dans les meilleurs délais». En gros, le renouveau du CRB dépend d’un seul homme : Bouhafs. Affaire à suivre.

Mounir Ouassel


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