Affaire Abdou Semmar et Merouane Boudiab / La justice rend son verdict, les deux journalistes libérés



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La justice a rendu son verdict dans l’affaire Abdou Semmar Merouane Boudiab. Les deux journalistes détenus durant 17 jours à la prison d’El Harrach ont été libérés. Un collectif impressionnant d’avocats, parmi lesquels des ténors du barreau les ont défendus dans un procès qualifié de kafkaïen !     

Le juge a ordonné, hier jeudi tard dans la soirée, la libération des journalistes Abderahamn Semmar et son collaborateur Merouane Boudiab. La justice a, néanmoins, demandé un complément d’enquête dans cette affaire aux contours burlesques.

Le 23 octobre 2018, Abdou Semmar a été convoqué par la gendarmerie de Bab Jdid. Une fois sur place, on le place en grade à vue. Ce qui est le plus surprenant c’est qu’il a fallu attendre 17H pour qu’une plainte soit déposée à son encontre !

L’histoire est encore plus surprenante concernant son collaborateur Merouane Boudiab. Ce dernier a été convoqué pour remettre le téléphone qu’Abdou Semmar lui avait confié avant de se rendre à la brigade de Bab Jdid. Coup de théâtre, Boudiabe finit dans une geôle, et ce, sans qu’aucune plainte ne soit déposée contre lui jusqu’à ce jour.

Beaucoup d’informations imprécises et des fois tout à fait orientées ont circulé à propos de cette affaire. Des fois, il nous a été très difficile de discerner le vrai du faux notamment après la campagne très agressive menée par le groupe Ennahar TV pour diaboliser les deux journalistes, ainsi que Adlene Mellah et les artistes toujours en prison.

Après le plaidoyer du collectif d’avocats qui s’est constitué pour défendre les deux journalistes, tout est devenu clair concernant les charges retenues contre eux. Abdou Semmar est en gros, accusé d'avoir repris, dans un article publié sur son site internet Algérie Part, un post Facebook d'une militante qui a promis de foudroyer un directeur de groupe de média. Il va sans dire que ce n’est, ni plus ni moins qu’une figure de style, une hyperbole utilisée pour imager un sentiment de colère et le journaliste n’a fait que relayer !

La deuxième plainte a, quant à elle, été déposée par le wali d’Alger pour violation de la vie privée. Le problème c’est que l’article publié par Algérie Part et qui a fait l’objet de la plainte, se base sur un courrier officiel comportant une instruction du wali.

Le groupe Ennahar a réclamé deux millions de dinars de réparation au préjudice présumé. La défense du wali a réclamé 50 millions de dinars (cinq milliards de centimes), alors que le ministère public a réclamé une peine d’un an de prison ferme ou un complément d’enquête.


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