Le relogement des familles squattant les lieux publics ne cesse de se poser avec tant d’acuité. L’une de ces dernières, erre depuis l’opération de recasement effectuée en date du mardi 31 Octobre 20018 à travers les rues de Mostaganem sans parvenir à y loger, après exclue d’un local commercial de la cité d’El Houria , selon les déclarations de l’une de ses membres.
Cette dernière, répondant aux initiales de L.R, s’est présentée au siège du journal, accompagnée de sa mère, munie d’une lettre adressée au wali et dont nous détenons une copie, affirme que depuis la dernière opération de relogement, ses membres ne cessent d’errer d’un coin à l’autre à la recherche d’un abri. A ce sujet, la plaignante souligne qu’elle est divorcée et habitait avec sa famille composée de sa mère, de sa sœur également divorcée et mère de 4 enfants, et son défunt père au sein d’un local commercial qui lui a été attribué en sa qualité de coiffeuse. Ne disposant point de lieu de résidence, elle a été contrainte d’y loger avec le reste de sa famille, tout en continuant d’exercer son métier. Le mardi 31 Octobre, tous les citoyens qui résidaient dans les locaux commerciaux ont été relogés sauf cette famille, qui a été sommée de quitter le lieu qu’elle occupait, selon les dires de cette dame. Aujourd’hui, cette femme souligne également, que depuis le relogement des familles, elles demeurent, elle et sa famille condamnées à vagabonder d’une rue à l’autre sans pouvoir élire un domicile fixe, car il lui a été interdit de réoccuper le local commercial où elle vivait avec les siens. Face à cette dramatique situation qu’elle endure avec sa famille depuis quelques jours, la concernée interpelle le wali pour les aider à obtenir un logement décent à l’approche de l’hiver qui s’annonce si rude.