Une logique de blocs



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Par Bachir Medjahed – Face à Bouteflika, il n’y a personne. Un noyau dur qui, chaque jour, s’acharne à faire reconnaître avec force sa vocation à continuer à demeurer «le» pouvoir. C’est un double puissant instinct de survie. Cette volonté est scellée par une alliance à quatre. Il n’est pas impossible que la porte d’accès à celle-ci s’ouvre.

Dans l’opposition, «on» ne se mobilise pas autour d’un candidat mais contre un candidat. Dans ce camp, ni on ne se réunit ni encore moins on effleure l’idée de s’unir temporairement.

Dans un contexte où il y a quand même une alliance, alors qu’il s’était avéré impossible pour l’opposition d’en faire autant, il pourrait être soutenu que les divergences idéologiques sont plus profondes entre les partis de l’opposition qu’elles ne le sont dans le camp du pouvoir, c’est-à-dire dans l’alliance.

Entre les partis de l’alliance, il n’a pas paru du tout qu’il y ait eu des confrontations qui aient pris un contour idéologique et il n’a pas paru, non plus, que les rares idées développées aient pu être éradicatrices et constituer une source d’insécurité. Minimisation alors des écarts idéologiques exclusivement dans le camp du pouvoir ?

Peut-il y avoir l’expression d’une logique de blocs politiques quand d’un côté il va se constituer un front dit de soutien au Président et qu’en face, il ne semble plus qu’il existe le projet de faire un bout de chemin ensemble ?

Sommes-nous sortis des incompatibilités idéologiques qui rendraient très instables les alternances ? Peut-être que nous n’en sommes pas encore aux certitudes, compte tenu que le champ politique est balisé de façon à ce que n’en sortent pas des surprises.

Il ne faudrait pas trop chercher à identifier des éléments qui nous démontreraient que le champ politique évolue dans une logique de bipolarisation ou même de tripolarisation, et plus particulièrement lorsqu’on tenterait de plaquer sur notre champ politique la même grille de lecture qui caractérise la vision occidentale.

De toute façon, les interrogations relatives au processus de démocratisation ne cesseront jamais. Y a-t-il des peuples contre la démocratie ? Il y a des «élites» qui sont contre, non pas par convictions, mais par intérêt politique, à savoir dynamiter la passerelle qui mène vers les alternances quand elles sont au pouvoir.

Un bilan total demeure à faire par le diagnostic de la situation politique et sans complaisance, pour savoir quels sont les facteurs qui contribuent à dévier la conduite du processus de démocratisation vers les intolérances et les insécurités et comment ces dites élites avaient conduit, peut-être inconsciemment, le processus de déviation vers ce qu’on appelle la tragédie nationale.

On parle souvent des défis à relever mais qui doit s’en charger en tant qu’acteurs ?

B. M.


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