L’acharnement contre Abdou Semmar se poursuit

il est empêché arbitrairement de rendre visite à sa sœur en France !



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L’acharnement contre le rédacteur en chef d’Algérie Part se poursuit. Alors qu’il avait été remis en liberté jeudi soir par le juge du tribunal de Bir Mourad Raïs sans qu’il soit placé sous contrôle judiciaire, Abdou Semmar a été empêché de quitter le territoire national à l’aéroport international d’Alger sous le prétexte qu’il fait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire national (ISTN). 

Cette arbitraire est totalement illégale selon plusieurs avocats membres du collectif de défense des journalistes Abdou Semmar et Merouane Boudiab. Aucune ISTN ne figure dans le dossier judiciaire traité par le tribunal de Bir Mourad Raïs. Les avocats d’Abdou Semmar se sont approchés du Procureur de la République près le Tribunal de Bir-Mourad-Raïs. Ce dernier a réfuté toute responsabilité et affirme qu’aucune ISTN n’a été émise l’encontre d’Abdou Semmar. Le juge d’instruction près le tribunal de Bir Mourad Rais a confirmé également à l’avocat de notre Rédacteur en Chef qu’il n’a donné aucune instruction pour émettre une ISTN.

Le même discours a été tenu par le procureur général près la Cour d’Alger qui a confié aux avocats d’Abdou Semmar qu’il « ignore totalement cette histoire » ! Aucun juge n’a donc voulu prendre en charge la requête adressée par l’avocat d’Abdou Semmar qui demande la levée pure et simple de cette ISTN injustifiée puisqu’aucune instance judiciaire n’a prononcé cette mesure radicale qui impose des restrictions à la liberté du premier responsable d’Algérie Part.

Les avocats d’Abdou Semmar ne comptent pas se taire face à cet arbitraire et envisagent de saisir dans les prochaines heures le ministère de l’Intérieur pour lui réclamer des explications et des éclaircissements. Abdou Semmar devait se rendre en France pour rendre visite à sa petite soeur malade. Par ailleurs, selon nos informations, même Merouane Boudiab fait l’objet d’une ISTN alors qu’aucune plainte n’a été déposée officiellement contre lui ! Il n’est cité directement dans aucune poursuite judiciaire enclenchée au niveau d’un quelconque tribunal algérien !

Pour rappel, le recours abusif à l’ISTN rappelle les heures les plus sombres de l’histoire contemporaine de l’Algérie. Officiellement, seuls les juges d’instruction seront habilités à la prononcer. Mais dans le cas d’Abdou Semmar, l’institution judiciaire reconnaît qu’elle n’a pas recouru à cette mesure. Qui est donc derrière cet acharnement contre le Rédacteur en Chef d’Algérie Part ?


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