Prévisions du FMI pour le moyen terme

Ralentissement de la croissance hors hydrocarbures



...

Le Fonds monétaire international (FMI) maintient ses prévisions pour le taux de croissance du PIB 2018 et 2019, qui s’établiront respectivement à 2,5% et 2,7%, en notant que l’augmentation des dépenses publiques va stimuler la croissance.

L’institution de Bretton Woods, qui a livré hier son rapport sur les perspectives économiques de la région Moyen-Orient – Afrique du Nord – Afghanistan – Pakistan (Moanap), souligne toutefois que «la contraction budgétaire prévue pour les années à venir va probablement se traduire par un ralentissement de la croissance non pétrolière sur le moyen terme».

Le recours au financement non conventionnel devrait être moins soutenu, propose le FMI, qui plaide pour un retour à la rigueur. «L’Algérie a augmenté ses dépenses afin de stimuler l’activité économique, en s’appuyant sur le financement monétaire…

Le retour à un rééquilibrage budgétaire rigoureux est prévu à partir de 2019», note le rapport en soulignant que la monétisation du déficit budgétaire s’est traduite par des injections de liquidités considérables ayant stimulé le crédit au secteur public et privé en 2017. Ces injections ont même boosté le ratio investissement privé/PIB dans le calcul des résultats de la région Moanap.

«Cette augmentation est principalement le fait de l’Algérie, dont le ratio moyen est passé de 14% à 22%, vraisemblablement en raison d’importants investissements des entreprises publiques, qu’il est difficile de distinguer de l’investissement privé dans les données», explique le FMI.

Pour ce qui est de l’effet de la monétisation sur l’inflation, le rapport maintient ses prévisions d’octobre dernier et table sur un taux moyen annuel de 6,5% pour l’année 2018 et un 6,7% en 2019. Un taux qui reste supérieur à celui prévu par le gouvernement dans ses prévisions pour l’année 2018, puisqu’il s’attend à une inflation de 5,5%.

En août dernier, les statistiques officielles donnaient un taux de 4,8%. Les estimations du FMI font état d’un déficit du compte courant à -16,9 mds de dollars pour l’année en cours, soit -9% du PIB, contre -22,1 mds de dollars en 2017 (-13,2% du PIB), et passera à -15,9 mds de dollars en 2019, soit -7,9% du PIB.

Le budget nominal de l’Algérie marquera, quant à lui, une hausse et devrait atteindre 188,3 milliards de dollars en 2018 contre 167,6 milliards en 2017. Cette valeur nominale devrait aussi passer à 200,2 milliards de dollars en 2019 grâce à l’augmentation des dépenses publiques. Pour arriver à un équilibre budgétaire souhaité pour l’Algérie, le prix du baril de pétrole devrait atteindre 105,1 dollars en 2018 et 98,6 dollars en 2019, indique le FMI. De même que pour son équilibre extérieur, l’Algérie se suffira d’un baril à 80,3 dollars en 2018 et à 78,9 dollars en 2019.

La tendance est pourtant à la baisse des prix, notamment avec la chute du niveau de la demande mondiale. Vu la nature temporaire de la montée des prix du pétrole, le FMI estime qu’il est plus urgent pour les pays exportateurs de pétrole de continuer à diversifier l’économie et d’accorder une attention particulière aux réformes du marché du travail et l’amélioration du climat des affaires.


Lire la suite sur El Watan.

Publier des annonces gratuites

Petites annonces Babalweb Annonces

Publier une annonce gratuite

Autres sites

Sciencedz.net : le site des sciences
Le site des sciences en Algérie


Vous cherchez un emploi? Essayer la recherche d'emploi en Algérie
Babalweb Annonces Babalweb Annonces
Petites annonces gratuites