Vers des candidatures surprises à l’élection présidentielle de 2019



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Par Karim B. – Rien n’est clair pour le moment. Le président Bouteflika ne s’est pas encore prononcé sur la prochaine échéance électorale et rien ne dit qu’il rempilera. Après s’être représenté en 2014 pour un quatrième mandat éprouvant, Abdelaziz Bouteflika pourrait décider de se retirer et de laisser la place à un successeur après qu’il aura mis de l’ordre.

Si le Président en exercice décidait de ne pas briguer un cinquième mandat, des candidatures inédites à la présidentielle de 2019 risquent de créer la surprise. En effet, il faudrait s’attendre à ce que des personnalités qui ne semblaient pas intéressées par la fonction suprême entrent en lice. D’autres hommes politiques en fonction ou à la retraite pourraient aussi prétendre au poste. De même que tout indique que des hommes d’affaires influents aient décidé d’allier business et politique et pourraient lorgner du côté d’El-Mouradia.

La guerre intestine qui mine le parti «majoritaire» et principal soutien au président Bouteflika pourrait encourager des personnalités publiques extérieures aux cercles politiques traditionnels à «tenter leur chance». La présidentielle de 2019 serait alors singulière en ce qu’elle ferait s’affronter des candidats qui se seraient jusque-là abstenus de «se mêler de politique» de façon ouverte. Les partis de l’opposition sont essoufflés et éparpillés, en dépit de leurs vaines tentatives de souder les rangs face au «candidat du système». Trop de différends les opposent pour qu’ils puissent constituer un contre-pouvoir et changer le cours des événements.

Devant ce vide créé à la fois par l’absence d’alternative à un probable retrait du président Bouteflika et l’incapacité de l’opposition à fédérer une force autour d’un candidat unique, la porte est grande ouverte devant des postulants dont l’annonce de leur éventuelle candidature chamboulerait la scène politique et pourrait reléguer les partis dominants au second plan.

Epuisée par un discours redondant et des personnalités politiques omniprésentes depuis de longues années, l’opinion publique, dans sa recherche du changement, n’hésiterait pas à adouber de nouveaux concurrents dans l’espoir de voir se tourner la page de la «légitimité historique».

L’émergence soudaine de Mouad Bouchareb semble participer de cette logique. «Elu» à la tête de l’Assemblée populaire nationale après l’éviction mouvementée de Saïd Bouhadja et parachuté au secrétariat général du FLN en remplacement de Djamel Ould-Abbès, l’avènement de ce nouveau «visage» dans l’arène politique tumultueuse est déjà un signe que le président Bouteflika a peut-être estimé qu’il était désormais temps d’appliquer son discours prononcé à Sétif le 8 mai 2012.

K. B.


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