Une marche à hauts risques à Béjaïa



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Par Rabah A. – Un climat lourd règne depuis deux jours à Béjaïa. La marche à laquelle avait appelé, pour ce mardi au chef-lieu de la wilaya, le Comité pour la libération de Merzouk Touati pour réclamer la remise en liberté des «détenus d’opinion» risque de connaître des débordements si les étudiants, en grève depuis quelques jours, décident de s’y joindre en masse pour porter leurs revendications dans la rue. Surtout que la marche devrait démarrer du campus Targa Ouzemmour quasiment occupé par les étudiants.

En colère contre le nouveau système d’accès au master, les étudiants de Béjaïa ont, en effet, procédé à la fermeture des deux campus universitaires et de toutes les résidences universitaires.

D’après nos informations, les avis étaient, jusqu’à hier lundi, partagés au sein de la coordination des étudiants sur le principe de participer à la marche de ce mardi mais les éléments les plus actifs y sont favorables.

La participation annoncée de quelques activistes connus, galvanisés par des appels largement relayés sur les réseaux sociaux voulant faire de l’action d’aujourd’hui à Béjaïa «le début d’une insurrection nationale», comme ne cesse de le répéter depuis quelques jours un activiste installé en France et très connu par les internautes pour ses messages à connotation subversive.

Ces menaces sont apparemment prises au sérieux par les autorités, puisque des renforts de police sont signalés depuis lundi matin au niveau des principaux axes routiers de la capitale de Hammadites. Ce qui laisse planer le spectre des affrontements.

R. A.


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