Harragas algériens

encore des morts, des blessés et des jeunes désespérés



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C’est une fin d’année particulièrement meurtrière vers laquelle se dirige en ce moment l’Algérie. La tragédie des Harragas fait de plus en plus de morts. Au moins 3 morts ont été déplorés lors d’une opération de sauvetage menés par les garde-côtes au large de Tigzirt (45 km au nord de Tizi-Ouzou) pour secourir un groupe de harragas qui avait tenté la mésaventure de la traversée de la Méditerranée. 

Et ce n’est qu’un bilan provisoire. 4 blessés parmi ces candidats à l’immigration clandestine ont été admis à l’hôpital de la ville côtière d’Azeffoune, où ils ont reçu tous les soins nécessaires, a indiqué hier mardi le directeur local de la santé et de la population (DSP), le Pr. Abes Ziri.

Les corps sans vie de deux autre harragas ont été déposés au niveau de ce même établissement hospitalier, a ajouté Pr. Ziri qui a observé que les quatre blessés pris en charge dans cet hôpital sont hors de danger.Toujours dans le cadre de cette opération de sauvetage, un cinquième blessé qui a été repêché dans un état grave et le corps sans vie d’une autre personne, ont été acheminés vers l’hôpital de Tigzirt, a ajouté le même responsable.

Ces Harragas ont pris le départ à bord d’une embarcation dotée d’un moteur puissant, dans la nuit de lundi à mardi à partir de la plage de Tamda Ouguemoune, à une dizaine de kilomètre a l’est de la ville de Tigzirt. L’opération de sauvetage dirigée par les garde-côtes et à laquelle participe la protection civile, se poursuivait en début de soirée de ce mardi et le bilan pourrait évoluer.

Ce drame démontre que le fléau de la harga a pris définitivement une dimension inquiétante en Algérie. Preuve en est, un premier bilan établit par les unités du groupement territorial des garde-côtes d’Oran fait froid das le dos. Cette semaine, une tentative d’émigration clandestine de 61 personnes a été enregistrée au large des côtes oranaises.

Le premier groupe formé de 21 personnes dont 6 femmes et 4 mineurs, se trouvant à bord d’une embarcation pneumatique, a été intercepté, lundi à 3 heures 30, à 8 miles, au nord de Cap Falcon (Aïn El Turck), a indiqué cette source. Le second groupe, au nombre de 21 « harragas » dont deux femmes et cinq mineurs, a été intercepté également lundi, à 8 heures du matin, à 12 miles au nord de Kristel (Gdyel). Enfin, le troisième groupe, formé de 19 personnes dont une femme et de trois mineurs, a été arrêté, dans la matinée, à 8 miles, au nord du port d’Oran, a-t-on précisé de même source.

En cette fin d’année 2018, la harga constitue un fléau ravageur qui fait tant de mal à la société algérienne. Jusqu’où ira cette saignée ?


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