Souk Ahras

 Disparités sociales et déliquescence du pouvoir d’achat



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Le nombre de personnes éprouvées par les mesures d’austérité, aggravées par l’érosion du pouvoir d’achat, dépasse l’entendement.

Des pans entiers de la société sont frappés de plein fouet par l’anarchie qui caractérise le circuit de la gestion des ressources à Souk Ahras et probablement ailleurs. Devant une paupérisation rampante des couches moyennes, des signes apparents de richesse sont visibles du côté des cartels de l’informel.

Les centaines de biens immobiliers acquis en six mois par 36 personnes des moins solvables auprès des services des impôts et des banques, les transferts des devises, les voitures flambant neuves, les magasins pour nantis… sont autant d’indices révélateurs pour les villes de Souk Ahras où le nombre des personnes éprouvées par les mesures d’austérité aggravées par l’érosion du pouvoir d’achat dépasse l’entendement.

Économiste de formation, Salah Benridane nous fait savoir qu’une relation de cause à effet entre épanouissement social et mise en place d’une économie locale basée sur un investissement fiable, une fluidité dans la gestion des finances renforcée par une fiscalité performante.

«La conception populiste et subjective des créneaux porteurs tels que les petites et moyennes entreprises, l’agriculture, pour ne citer que ceux-là, l’absence des outils régulateurs et/ou leur apport, plutôt svelte en matière de recettes, ne peuvent que favoriser ces disparités sociales et inciter à la démission collective de la chose publique», a-t-il indiqué.

S’agissant des associations à caractère caritatif et hormis le Croissant-Rouge algérien où la gestion comptable est lisible, la majorité des entités créées depuis de longues années trouve sa raison d’être dans la collecte et les subsides de l’État qu’elle récupère à l’autre bout de l’entonnoir.

«Nous gardons malheureusement des souvenirs amers de ces associations caritatives qui amassaient des fortunes pour des supposés mariages collectifs et autres qui transformèrent nos mosquées en bourses pour la remise des bulletins de bonne foi pour les plus offrants. Point de prise en charge des couches sociales vulnérables ou d’une quelconque trace de bienfaisance», témoigne un ancien militant associatif.

Face à un secteur privé des plus réticents, les augmentations salariales étant bloquées depuis 2008 dans la Fonction publique, tout comme les recrutements et la création des postes d’emploi du côté des investisseurs fantoches, l’heure est aux grandes supputations à Souk-Ahras où même l’informel est près de la saturation. Des signes précurseurs : chômage, délinquance et signes apparents de misère.                          


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