Le nouvel hôpital de Tablat réceptionné avant mars 2019



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Le nouvel hôpital de Tablat sera réceptionné au cours du 1er semestre de l'année 2019, selon les engagements donnés au wali, Abbès Badaoui, lors de sa visite d'inspection et de travail, la semaine écoulée, dans les communes de la daïra de Tablat.

Le nouvel hôpital, dont les travaux ont atteint un taux d'avancement de 65%, présente quelques fissurations qui n'ont pas manqué de faire réagir le premier responsable de la wilaya qui a fait remarquer à cette occasion aux responsables du chantier que les structures de la bâtisse ne doivent souffrir aucune anomalie, tout en insistant auprès de ses interlocuteurs sur l'impérative nécessité de livrer le projet dans les délais impartis.

L'insistance du wali est motivée par l'important retard accusé par le projet qui a été lancé en réalisation en 2003 dans le cadre d'un programme de construction financé par le Fonds saoudien de développement, programme dont les travaux ont été confiés à une société américaine dénommée Archeton, cette dernière ayant vite abandonné le chantier.

Ce n'est qu'en 2016 que la reprise effective des travaux a eu lieu, après le déblocage par le ministère de la Santé et de la Population d'une enveloppe financière de 800 millions de DA pour l'achèvement du projet, comme déclaré par le wali lors de son passage dans l'émission « Service public » de la Chaîne 3, en janvier 2016.

Dans l'objectif d'accélérer l'exploitation et le fonctionnement du nouvel hôpital, la wilaya avait même anticipé l'événement de son ouverture pour inscrire, au titre de son équipement, une opération d'un montant de 20 milliards de centimes, montant qui s'est ajouté à celui consenti par le Fonds saoudien de développement.

L'infrastructure est très attendue par les populations de la région qui vont enfin pouvoir disposer d'un établissement hospitalier capable de faire face à leurs besoins en soins et en traitements, étant donné que l'actuel hôpital est une structure ancienne devenue peu opérationnelle qui n'offre plus que des prestations réduites, ne pouvant prendre en charge qu'un nombre limité de pathologies.

Il faut rappeler que l'infrastructure existante, qui a une capacité de 46 lits, est devenue peu fonctionnelle et n'arrive que difficilement à satisfaire la demande exprimée par une population estimée à plus de 120 000 habitants, car celle-ci n'abrite que les services de médecine interne, de gynécologie obstétrique et de pédiatrie.

Le manque de moyens ne lui permet donc pas de traiter sur place tous les cas urgents qui sont pour la plupart évacués vers les autres secteurs sanitaires.


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