La police française se révolte et refuse de servir de bouclier pour Macron



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Par Kamel M. – Envoyés au casse-pipe par Macron, les policiers refusent désormais de servir de bouclier au régime para-monarchique de Paris. Depuis cinq semaines, les forces de l’ordre essuient les insultes des centaines de milliers de manifestants qui se battent pour une répartition équitable des richesses et la fin de la mainmise de la puissance financière sur la gestion des affaires de l’Etat.

Sur le terrain, les policiers affrontent de Gilets jaunes dont les revendications concernent pourtant aussi les agents de l’ordre, petits salariés de la Fonction publique directement impactés par les mesures antipopulaires prises par le président Macron et son gouvernement dirigé par Edouard Philippe.

A partir de ce mercredi, les commissariats de police seront bloqués en signe de protestation contre les difficultés que rencontrent les policiers dans l’exercice de leurs fonctions. Face aux nombreuses zones de non-droit qui se sont propagés ces dernières années, en raison de lois permissives dictées par des considérations politiciennes, les services de sécurité français se plaignent depuis longtemps de ce que le pouvoir politique les empêche d’agir efficacement dans leur lutte contre le grand banditisme.

L’éruption du terrorisme a aggravé la situation, les positions des officiers de police, de gendarmerie et de l’armée étant diamétralement opposées aux discours lénifiants des gouvernements successifs. Tous les spécialistes de l’antiterrorisme admettent que les lois actuelles ne permettent pas d’affronter le phénomène de l’extrémisme violent et que, au contraire, elles fournissent un terreau favorable à la radicalisation et aux recrutements tous azimuts dans les rangs des réseaux dormants.

Enfin, les membres des services de sécurité français, tout en s’abstenant de se mêler de la chose politique, n’en rejettent pas moins cette situation qui fait d’eux l’armure derrière laquelle prospère un pouvoir politique dont les tenants, de quelque bord qu’ils soient, ont hérité du faste de la monarchie que les Français croyaient déchue après 1789. Mais il n’en est rien. Les châteaux sont toujours là et les souverains aussi. Seuls le titre de roi et le mode d’accession au trône ont changé.

K. M.


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