L’ambassadeur des Etats-Unis court chercher l’information chez Amar Ghoul



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Par Houari A. – Dès le lendemain du congrès de TAJ, Amar Ghoul a reçu l’ambassadeur des Etats-Unis au siège de son parti. Dans une déclaration faite après la rencontre entre le diplomate américain et le membre de l’alliance présidentielle, ce dernier, comme pour lever toute suspicion et écarter toute mésinterprétation, a rendu public l’ordre du jour de la réunion.

Amar Ghoul a, ainsi, affirmé que lui et son hôte ont discuté de questions internationales, soulignant qu’il a rappelé les «positions inaliénables» de l’Algérie. Mais au nom de qui Amar Ghoul a-t-il parlé ? Se substitue-t-il au ministre des Affaires étrangères ?

John Desrocher n’a pas attendu longtemps pour se rendre chez celui qui appelle depuis quelques jours à une initiative ambiguë, un rassemblement de toutes les forces vives du pays sans aller jusqu’à évoquer un report de l’élection présidentielle. L’ambassadeur des Etats-Unis à Alger est donc allé s’enquérir de cette démarche auprès de son porteur. Le président de TAJ ne dit pas tout sur la raison de la visite du diplomate américain qui suit de très près l’actualité algérienne à quelques mois de l’échéance électorale cruciale de 2019.

Navigant à vue, les officines étrangères sont déboussolées, s’échangent les bribes d’informations qui leur parviennent de-ci de-là, analysant les articles contradictoires de la presse nationale et tendant l’oreille du côté des partis proches des cercles de décision pour tenter d’obtenir des éléments qui les aideraient dans leurs décryptages.

C’est chez l’homme politique le plus prolixe depuis le limogeage du secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès, que les Américains voient la possibilité d’en savoir un peu plus sur ce qui «se trame» en haut lieu. Amar Ghoul paraît avoir été missionné par l’alliance présidentielle pour mûrir une initiative dont les auteurs jugent, sans doute, qu’il est encore trop tôt pour l’annoncer de façon ouverte et directe.

Les projecteurs sont à nouveau braqués sur celui dont le nom était surtout associé à l’affaire de l’autoroute Est-Ouest quand il était ministre des Travaux publics, à la promesse burlesque de ramener «un milliard de touristes» en Algérie alors qu’il présidait aux destinées de ce secteur sinistré, et au crash de l’avion de Swiftair affrété par Air Algérie quand il était en charge des transports.

H. A.


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