France 

une commission nationale du débat public pour mieux torpiller le référendum



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De Paris, Mrizek Sahraoui – Maintenant que des dissensions sont apparues dans les rangs des Gilets jaunes entre ceux – plus nombreux – qui veulent maintenir la pression et les modérés – plus visibles dans les médias – disposés, eux, à saisir la main tendue, le gouvernement, sous la baguette d’Emmanuel Macron, saisit la brèche pour tenter un redéploiement visant à reprendre la main sur le cours des événements. Après vingt mois de sourde oreille, d’impérities et d’exercice du pouvoir en solo et, surtout, après l’affaire Benalla, Macron n’est plus maître des horloges. Au regard du nombre de cafouillages, de couacs, d’annonces et de reculades de ces derniers jours, de toute évidence, il ne maîtrise plus grand-chose.

Avec des allures de course contre la montre, Emmanuel Macron, qui a séché la réunion préparatoire de la présidence française du G7 devant se tenir à partir de mardi à Biarritz, par peur d’un «acte 6» auquel ont déjà appelé certains Gilets jaunes dont la date est prévue non pas samedi, mais vendredi, jour de l’anniversaire du Président, et craignant toutes sortes de grognes catégorielles, notamment celle des policiers très menaçante, s’efforce de donner corps à la Commission nationale du débat public (CNDP), prétendument une réponse au Référendum d’initiative citoyenne (RIC), une des principales exigences des Gilets jaunes, dans les faits une échappatoire, voire une (énième) entourloupe pour noyer le RIC dans un simulacre de démocratie participative téléguidé depuis l’Elysée pour le compte de l’initiateur, bien sûr.

Après avoir, au début de la protestation, désigné à l’opprobre les premiers Gilets jaunes, ensuite tenté de diaboliser le mouvement, puis recouru à la matraque et répondu par la fermeté pénale contre les manifestants et, en donnant des miettes aux petites gens tout en maintenant le pactole à destination des plus riches, tenté, enfin, d’acheter la paix sociale, voici venu le temps de construire le dialogue, «un grand débat» vicié frappé du sceau de la suspicion pour sauver ce qui peut encore l’être. A ce propos, certains membres de ladite commission ont émis des doutes sur la transparence et la sincérité de cette démarche.

Pour ce faire et asseoir les bases de cette nouvelle forme de démocratie version Macron, tous les moyens sont bons, accuse-t-on du côté des Gilets jaunes réfractaires à toute idée de discussion avec l’Exécutif. Certains représentants auraient été, dit-on, approchés pour figurer en bonne place sur les listes aux élections européennes de mai prochain. D’une pierre deux coups : diviser pour mieux sévir et constituer, ainsi, une sorte de force supplétive adventice à la République en marche, le parti virtuel du Président.

Si ces allégations venaient à se confirmer, on assisterait alors au retour des usages anciens, en pire. M. S.


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