Reserves de change

Une baisse de15,21 milliards de dollars



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Les réserves de l’Algérie sont passées de 194 milliards de dollars en 2013, à 178 milliards en 2014, pour finir l’année dernière avec 97,3 milliards

Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, a fait savoir, hier, que les réserves de change du pays se sont établies à 82,12 milliards de dollars à fin novembre, contre 97,33 milliards de dollars fin 2017, ce qui représente une baisse de 15,21 milliards de dollars en l’espace de 11 mois. Cette annonce, faite par Loukal, lors de la présentation du rapport de la Banque d’Algérie sur les évolutions financières et monétaires du pays, devant l’Assemblée populaire nationale (APN), n’est pas une surprise, puisque cette tendance baissière ne fait que poursuivre son cours, dans une évolution entamée en 2014. Le même responsable avait annoncé, en février dernier, que les réserves de change avaient baissé de 16,8 milliards de dollars entre fin 2016 et fin 2017. Les réserves de l’Algérie sont passées de 194 milliards de dollars en 2013, à 178 milliards en 2014, pour finir l’année dernière avec 97,3 milliards. Le recul des réserves de change s’explique par la chute des prix du pétrole, entamée à la deuxième moitié de 2014, lesquels sont passés de 117 dollars/baril à seulement 27 dollars en février 2016, pour rebondir à plus de 50 dollars de nos jours. L’autre facteur qui a contribué à l’accélération de l’érosion des réserves, est le montant élevé de la facture des importations. Sur l’autre question en lien avec les montants imprimés dans le cadre de la planche à billets, le gouverneur a indiqué que le montant des titres émis dans le cadre du mécanisme de financement non conventionnel, lancé fin 2017 suite à l’amendement de la loi relative à la monnaie et au crédit, s’est établi à 4.005 milliards DA à fin septembre 2018, avec l’inscription, en novembre dernier, d’une nouvelle demande de financement de 1187,2 milliards DA «non exploités à ce jour». Lors de la séance plénière du parlement, Loukal a fait savoir que le montant 4.005 milliards DA a été réparti entre 1.470 milliards DA destinés à couvrir le déficit du Trésor public, et 2.264 milliards DA pour financer la dette publique. En comptant le montant des titres émis dans le cadre du mécanisme de financement non conventionnel à fin septembre (4005 milliards DA), et le montant de 1187,2 milliards DA, demandé en novembre «mais pas encore exploité», le taux de financement non conventionnel par rapport au produit intérieur brut (PIB) représente près de 28%, a précisé Loukal.

Samir Malek


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